L’appel d’offre lancé dans le cadre du Programme d’appui à la gouvernance sectorielle (PAGOS) dans sa composante – entretien routier – n°1 pour le renforcement des capacités des Petites et Moyennes Entreprises (PME) gabonaises a été déclaré infructueux par le comité d’évaluation dudit programme. Raison pour laquelle une deuxième formation a été officiellement lancée par M. Roger Bouloudi Boumbanda, Coordinateur de l’Entité chef de file/PAGOS ce lundi 27 juillet.
En effet, le PAGOS volet « Entretien routier » a comme principal objectif, la formation des acteurs du secteur de l’entretien routier (ingénieurs et techniciens de l’administration, les PME dans le domaine des bâtiments et travaux publics (BTP) et les bureaux d’études techniques). C’est ainsi que dès le mois d’avril dernier, une formation avait été lancée par l’organisme pour les PME au Gabon, en vue de renforcer leur capacité pour une meilleure gestion et pour la professionnalisation du secteur. Formation qui, d’ailleurs, bénéficiera de l’apport des experts techniques dans le domaine déployés par le groupement Egis International – Louis Berger.
Malheureusement, dès le premier test qui consistait à un appel d’offre pour les entreprises bénéficiaires de ce programme, les dossiers fournis par ces derniers n’ont pas été à la hauteur des attentes des responsables de la formation. Ils ont fustigé « l’insuffisance de la qualité des offres » de ces PME et ont reconnu qu’il est manifeste, au regard de tels résultats, que les enseignements, pendant les ateliers, n’ont finalement pas été saisis par les participants. « Même si deux ou trois entreprises ont pu se distinguer, cela n’était pas l’objectif. Surtout lorsqu’on sait qu’on a besoin de plusieurs PME pour couvrir les réalisations à faire dans l’ensemble du territoire gabonais », a signifié M. Roger Bouloudi Boumbanda.
Rappelant que l’objectif du PAGOS n’étant pas la distribution tous azimuts des marchés, mais le renforcement des capacités en formant et structurant ces « très petites entreprises, s’il faut rester rigoureux dans la nomination, une nouvelle formation s’impose avec pour but d’aider ces PME à mieux appréhender les questions juridiques, administratives, techniques et financières ». Devant se faire sur une durée plus réduite (deux semaines environ), les nouveaux ateliers s’attèleront sur « la préparation des offres ». Ceci s’avère primordial pour améliorer la gouvernance de l’entretien routier pour pérenniser les investissements colossaux de l’Etat en matière publique.