Les chefs de services de sécurité et des renseignements des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) se réunissent les 29 et 30 juillet courant à Libreville. But : affûter leur stratégie de lutte contre le terrorisme qui s’installe de manière inquiétante dans la sous-région.
Ces directeurs généraux, originaires des 11 pays membres de la CEEAC que sont l’Angola, le Burundi, la Centrafrique, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la RD Congo, le Rwanda, Sao Tome et Principe et le Tchad, devront définir une stratégie de lutte contre la criminalité multiforme et mettre en place «une plate-forme institutionnelle régionale de coopération et de collaboration étroite » face au terrorisme.
Cette réunion, initiée en prélude au sommet conjoint des CEEAC/Cedeao prévu pour août prochain, fait suite aux conclusions de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique Centrale (Copax), tenue le 16 février dernier à Yaoundé au Cameroun. Elle est organisée par le secrétariat général de la CEEAC en collaboration avec le Gabon.
Le groupe djihadiste Boko haram, basé dans le nord-est du Nigeria, mène depuis 2009 une insurrection armée, qu’il a étendue à certains pays des communautés d’Afrique centrale et de l’ouest.