Récemment, les forces de police et la gendarmerie ont été dotées en moyens roulants.
«Les plus hautes autorités nous ont enjoints de mettre à la disposition des forces de défense et de sécurité nationales un certain nombre de moyens roulants. C’est un programme qui a commencé il y a quelques semaines déjà, avec d’autres cellules, parce que le gouvernement avait retenu ces départements comme faisant partie des départements prioritaires», a expliqué le quatrième adjoint au directeur général du Budget et des Finances publiques, qui a émis le souhait que le programme s’étende aux autres départements de l’administration publique, bien souvent dépourvus. Pour Ghislain Bingangoye, qui a mis à disposition un dernier lot de véhicules à la police nationale, le 27 juillet dernier, «ce n’est pas du favoritisme. C’est simplement répondre aux attentes des plus hautes autorités et une façon de prendre en compte l’importance de l’actualité du moment». Une allusion aux récents événements, survenus dans des pays voisins tels que le Tchad et le Cameroun, et qui impliquent que la sécurité soit renforcée sur toute l’étendue du territoire national.
Après une récente mise à disposition de neuf véhicules (1 Prado et 8 pick-up) à la gendarmerie nationale, 7 pick-up à la direction générale des renseignements (DGR) et autant à la direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire (DGCISM), les services de la Police nationale ont réceptionné 13 véhicules, dont 11 pick-up et 2 berlines. «Le message que nous souhaitons porter est qu’actuellement à la DGBFIP, nous mettons en place une réforme des finances publiques, qui consacre la notion de responsabilité et d’atteinte des objectifs fixés par le gouvernement. Nous avons entendu les doléances et compris les besoins de nos forces de défense et de sécurité nationale. Nous consentons à mettre à leur disposition les outils sollicités, c’est à eux de faire le reste et en fin d’année, nous viendrons vers eux pour apprécier les résultats», a indiqué le DGA 4, avant d’ajouter que la DGBFIP aura un droit de regard sur ce matériel. D’autant qu’«il ne s’agit pas d’un don mais d’une mise à disposition du patrimoine de l’Etat». Espérons dès lors que ce programme bénéficie également aux différents départements ministériels, qui attendent depuis plusieurs mois voire des années d’être pourvus au moins en véhicules de transport du personnel.