Un atelier dans ce sens s'est ouvert hier au Centre hospitalier universitaire de Libreville. Il réunit les acteurs concernés par la problématique de l'enfance dans notre pays.
Doter notre pays d'un cadre normatif spécial de protection de l'enfant dans le respect des recommandations des Nations Unies. Tel est l'intérêt de l'atelier de validation du projet de code de l'enfant qui se tient depuis hier au Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul). Les acteurs concernés par la problématique de l'enfance dans notre pays sont réunis afin d'examiner les 1 248 articles contenus dans le document visant à assurer la protection des enfants résidant en République gabonaise.
Il s'agit donc pour les participants à ces travaux, essentiellement composés de représentants de la société civile spécialisés, dans la protection des droits de l'enfant, des magistrats, des psychologues, des travailleurs sociaux, anthropologues, et bien d'autres, de décortiquer puis d'analyser les forces et les faiblesses afin d'adopter une copie qui sera soumise aux deux chambres du parlement (Assemblée nationale et Sénat) pour délibération et adoption, avant d'être promulguée par le président de la République.