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Un mois après la sortie d’Héritage et Modernité : Michel Menga enfonce le clou
Publié le mardi 28 juillet 2015   |  Gabon Review




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S’exprimant, le week-end écoulé, au nom de ses collègues membres de ce courant du Parti démocratique gabonais, officiellement dissout, le député de la Noya est revenu sur la démocratie interne, maintenant la position défendue à la Chambre de commerce, lors de leur première sortie.

Comme s’ils n’étaient pas concernés par les conclusions du comité technique mis en place au Parti démocratique gabonais (PDG) pour concilier les positions divergentes et redynamiser l’ensemble, les membres du courant Héritage et Modernité ont initié une énième «fronde» le week-end dernier. Au cours de cette sortie, ils n’ont pas manqué de réaffirmer clairement leur appartenance politique, comme pour lever tout soupçon de manipulation. «Nous sommes PDGistes et nous voulons rester PDGistes. Nous savons aujourd’hui que le paysage politique offre des opportunités à tous les Gabonais et toutes les Gabonaises parce que nous sommes en démocratie. Personne ne nous retient au PDG, mais personne ne nous empêche non plus d’aller ailleurs si nous ne désirons», a souligné le député de la Noya. Pour Michel Menga et ses compagnons, rester au PDG n’est pas synonyme de tout accepter ou avaler des couleuvres. «Nous avons, tous dans ce pays, refusé l’unanimisme, la pensée unique. Il faut que cette démocratie soit de mise à l’intérieur du Parti démocratique gabonais», a-t-il précisé.

Déplorant l’unanimisme imposé au sein du PDG, l’ancien ministre de l’Éducation nationale revendique sa liberté d’expression et de pensée. «Comme tout Gabonais, nous avons le droit de penser, de réfléchir et de faire partager à nos compatriotes les fruits de notre pensée», a-t-il souligné, se gargarisant d’avoir opéré leur première communication à visages découverts, au vu et au su de tout le monde. «Il y a plus de cinq ans que nous nous sommes tus pour observer, pour écouter, pour regarder, pour voir clair. Si je prends la parole aujourd’hui pour rompre le silence, au nom de tous les collègues ici et ceux qui n’ont pas pu venir, c’est parce que l’actualité le commande et nous oblige à vous dire ce que nous pensons», a-t-il ajouté, sachant très bien que cela irritera le «distingué camarade» qui n’admet pas la critique et la contradiction. Surtout pas venant d’un militant PDG et, mieux encore, «d’un élu (qu’il a) investi dans le cadre du parti». Comme un défi à Ali Bongo Ondimba, cette nouvelle charge, après celle du 27 juin dernier, l’amènera-t-il à signer l’acte de divorce avec ces parlementaires et hauts cadres de l’administration?


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