Libreville (Gabon) - L’augmentation des salaires des fonctionnaires gabonais, effective depuis vendredi dernier, a ajouté une dépense mensuelle de 12 milliards de FCFA au budget de l’Etat, a annoncé dans une conférence de presse, samedi dernier, le ministre du Budget, Christian Magnagna.
Selon M. Magnagna, la masse salariale mensuelle est passée de 40 à 52 milliards de FCFA représentant une augmentation salariale de 30%.
Le nouveau système de rémunération (NSR) mis en place par le gouvernement, le salaire moyen d’un fonctionnaire gabonais de la plus petite catégorie est désormais de 150.000 FCFA.
Dans les salaires des fonctionnaires des catégories supérieures, tels que les enseignants des universités et des lycées et collèges, différentes primes ont été intégrées, notamment la Prime d’incitation à la recherche (PIR) et la Prime d’incitation à la fonction enseignante (PIFE), désormais payées mensuellement.
La refonte de la grille salariale initiée par le gouvernement a pour objectif de revaloriser les bas salaires et les pensions retraites, rappelle-t-on.
Face aux grèves récurrentes qui pénalisent le système éducatif gabonais depuis plus de deux décennies, le président Ali Bongo Ondimba avait décidé de procéder à une revalorisation des salaires des enseignants et de l’ensemble des agents publics.
Dans son discours à la nation à l’occasion des vÅ“ux du nouvel an, le chef de l’Etat avait demandé la mise en place d’un nouveau système de rémunération (NSR), en vue d’améliorer les conditions de vie des agents publics considérés comme les plus mal lotis du système, par rapport aux travailleurs du secteur privé.