La deuxième édition de la campagne initiée par la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) à travers la marque Beaufort a été lancée le 24 juillet dernier à Libreville. A l’affiche, la dernière production de Melchy Obiang.
Forte du succès de sa première édition, la Caravane cinéma plein air 2015 a été lancée le 24 juillet dernier à Libreville. Un évènement initié en 2014, avec huit villes visitées, six provinces couvertes, 15 projections organisées, 13 films diffusés et 5 150 spectateurs accueillis. Cette année, l’organisation – la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) à travers la marque Beaufort – est allée plus loin en invitant le public à la rencontre des réalisateurs. A ce titre, le réalisateur Melchy Obiang était aux premières loges pour la projection, en avant-première, de son dernier film «La mort au bout du sexe». «La particularité des studios Montparnasse est de véhiculer des messages qui nous permettent de tirer les leçons de la vie. Le film que vous allez visionner a d’ailleurs un titre assez évocateur et choquant», a-t-il déclaré avant le démarrage de la projection. Un film qui tourne autour de l’histoire d’une femme qui martyrise son homme au quotidien, parce qu’elle se dit que tout est acquis, car vivant sous le toit de ce dernier mais également celle d’une copine qui décide de détourner à tout prix l’homme de sa meilleure amie.
De l’avis de son réalisateur, ce film devrait énormément faire des remous. Qu’à cela ne tienne, Melchy Obiang reste ouvert à la critique. Il se réserve le droit de changer le titre de son œuvre, selon l’accueil du public. «En tant que leader d’opinion, j’ai constaté beaucoup de dérives en matière de comportement. Et j’ai décidé, à travers ce film, de rappeler un certain nombre de valeurs, nomment celles d’appartenance à notre culture. C’est donc un film très critique avec des images parfois très fortes. Mais c’est fait à dessein. Car la mort frappe énormément à travers le sexe. Il faut donc énormément sensibiliser, surtout au niveau des jeunes : il faut crever l’abcès, surtout en famille», a-t-il conclu.
Le film sera à l’affiche, au même titre que quatre autres productions, dans neuf villes à travers sept provinces. Au total, 10 000 personnes sont attendues durant les 16 projections prévues. Après Libreville et ses environs, la caravane se rendra à Franceville, Koulamoutou, Mouila, Lambaréné, Bitam, Oyem et Port-Gentil avant la boucle, le 12 septembre prochain…à Libreville.