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Nouveau système de rémunération de la Fonction publique: La satisfaction du gouvernement
Publié le lundi 27 juillet 2015   |  Gabon Review


Christian
© Gabon Review par DR
Christian Magnagna (à gauche) et Jean-Marie Ogandaga
25 juillet 2015 . Libreville


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A la faveur d’une rencontre avec la presse, le week-end écoulé, les ministres de la Fonction publique et de la Réforme administrative, et du Budget et des Comptes publics se sont réjouis de la mise en place effective du nouveau régime de traitement salarial des fonctionnaires.
C’est avec le sourire, l’air rassuré et l’humeur des jours de célébration que le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, et celui en charge du Budget et des Comptes publics se sont présentés devant les représentants des médias nationaux et internationaux le 25 juillet dernier. A les voir, il était évident qu’ils avaient une bonne nouvelle à annoncer : celle liée à la mise en œuvre effective du nouveau système de rémunération des fonctionnaires. Après plusieurs mois d’attente, dès le 24 juillet 2015, les bénéficiaires ont pu être payés sur la base de la nouvelle grille. «En dépit de la situation difficile de notre économie marquée par la baisse du prix du pétrole, avec la baisse du budget initial comme corolaire, (…) plus aucun fonctionnaire gabonais ne touche moins de 150 000 francs CFA», a déclaré Jean-Marie Ogandaga, avant d’expliquer, sur le ton de la fierté : «Nous sommes arrivés à la finalisation de ce travail par une méthodologie très rigoureuse, qui a été marquée par différentes étapes, dont l’audit de l’ancien système, parce qu’il aurait été difficile d’en faire un nouveau sans avoir évalué les forces et faiblesses de l’ancien.»

Si, à en croire le ministre en charge de la Fonction publique, l’audit «mené sans complaisance» a révélé un ensemble de points, qui avaient rendu l’ancien système de rémunération impopulaire, le nouveau régime, qui n’attend plus que d’être consacré par les parlementaires, devrait permettre de «mettre tout le monde d’accord». Fondé sur la budgétisation par objectifs de programmes (Bop), «ses moyens de financement ne viendront pas d’ailleurs, d’aucune autre planète que du budget dont dispose l’Etat gabonais», a lancé Christian Magnagna selon qui la loi de finances rectificative adopté en avril dernier prend en compte ce nouveau système qui concèderait désormais 30% en moyenne d’augmentation pour les agents actifs selon leurs indices et environ 100% pour les revenus sur pensions pour ceux qui prendront leur retraite au mois d’août prochain. De même, si l’impact économique de cette augmentation est évalué à environ 52 milliards de francs en charge salariale pour le mois de juillet courant, une enquête auprès des acteurs économiques permettra prochainement de s’assurer que l’inflation ne suit pas.

Au nombre des innovations vantées par les deux ministres, le nouveau mode de versement des primes. Si Christian Magnagna et Jean-Marie Ogandaga sont restés peu explicites sur la question précise de la Prime d’incitation à la performance (PIP), au point de paraître l’éluder, c’est que depuis son instauration, elle suscite de vives critiques, qui ont contribué à pourrir le climat social pendant de longs mois. Pourtant, selon les deux ministres, «tout est désormais rentré dans l’ordre, d’autant que ce sont des Gabonais qui ont travaillé pour des Gabonais, et sur la base de leurs propres besoins et revendications». A cet effet, ils ont assuré que les primes, à l’instar de celle allouée aux chercheurs et enseignants-chercheurs – la Prime d’incitation à la recherche (Pir) -, seront désormais versées de façon mensuelle et ne souffriront donc plus d’aucun retard ou d’aucun doute, alors que leur versement était toujours appréhendé par les bénéficiaires qui, en plus de dénoncer le mode de calcul pour le moins hasardeux, fustigeaient la fréquence dudit versement. Pourvu que ça dure.

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