En raison de la baisse drastique des cours du pétrole, la compagnie pétrolière a récemment annoncé des résultats peu satisfaisants au premier semestre 2015.
Survenue depuis la mi-juin 2014, la baisse, de plus de 25 %, du prix du pétrole sur les marchés mondiaux n’a pas fini de préoccuper les compagnies pétrolières, dont les résultats se font de moins en moins bons. Pour Total Gabon, la situation tend à stagner si elle ne vire pas au rouge. La compagnie pétrolière a publié, le 23 juillet dernier, des résultats peu rassurants, avec une perte nette de 27 millions de dollars (environ 13,5 milliards de francs) au premier semestre 2015, contre un profit de 117 millions de dollars (environ 58,5 milliards de francs) à la même période en 2014. Une perte qui s’explique notamment par la chute de 41% du chiffre d’affaires, évalué à 466 millions de dollars (environ 233 milliards), alors que le semestre a également été marqué par une chute de 59% des investissements pétroliers à 150 millions de dollars (environ 75 milliards de francs).
Bien que partiellement compensée par la hausse des volumes, ce recul s’explique principalement par la baisse de ses qualités de brut commercialisées. Au premier semestre 2015, Total Gabon annonce que sa capacité d’autofinancement globale ressort à 73 millions de dollars (environ 36,5 milliards de francs) contre 450 millions (environ 225 milliards de francs) pour l’an dernier. De même, sur cette période, la filiale gabonaise du groupe Total entend désormais oublier au plus vite que la part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée à ses participations s’est élevée à 44 200 barils par jour contre 47 700 b/j au premier semestre 2014, soit une baisse de 7%.
