Ces résultats font la fierté du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) qui, pour cette année, a vu 1 159 candidats monter en grade.
Ouverts le 14 juillet dernier, les travaux de la 37e session des Comités consultatifs interafricains (CCI), qui réunissaient les experts regroupés en comités techniques spécialisés, du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), se sont achevés le 22 du mois courant, à l’École normale supérieure de l’enseignement technique (Enset). À l’occasion de la cérémonie de clôture, présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, qu’accompagnait son collègue de l’Énergie, le secrétaire général du Cames, s’est félicité du taux de réussite enregistré à cette session. Pour Bertrand Mbatchi, ce pourcentage est honorable par rapport à celui de l’année dernière. «J’invite mes pairs à poursuivre dans cette lancée, en améliorant davantage les dispositifs de présélection en vogue dans les institutions d’enseignement supérieur et de recherche et en actionnant encore le levier de l’information et de la communication», a-t-il déclaré.
Le Gabon, pour sa part, a enregistré un taux de réussite de 95% sur les 86 candidatures présentées aux différents grades. Pour Pacôme Moubelet Boubeya, les récipiendaires devront tirer les enseignements de leur participation et surtout présenter les voies à suivre pour impulser au niveau national les axes du plan stratégique du Cames. Outre, l’examen des candidatures, les participants à la rencontre de Libreville, notamment les membres du Conseil consultatif général, (CCG), la Conférence des recteurs des universités francophones d’Afrique et de l’Océan indien (Crufaoci), la Conférence des responsables de la recherche (Craf), ont saisi l’occasion pour passer au crible toutes les décisions prises dans le cadre du plan stratégique de développement du Cames. Il s’est agi de réfléchir sur les outils de modernisation administrative, financière et juridique de l’institution, mais aussi de l’examen du nouveau guide d’évaluation des enseignants-chercheurs et des chercheurs. «Ce souhait, acté par le plan, nous contraint à revisiter en urgence le règlement intérieur du CCG pour lui donner une assise juridique plus contextualisée et garantissant son efficacité au plan opérationnel», a souligné Bertrand Mbatchi.