Appelé à se prononcer sur les préparatifs de l’African growth and opportunity act (Agoa), le ministre du Commerce a affirmé que les préparatifs étaient finalisés à 80%.
De retour des Etats-Unis où il a rencontré diplomates, experts africains et américains dans le cadre de la préparation du 14e forum de l’African growth and opportunity act (Agoa), prévu en août prochain à Libreville, le ministre du Commerce s’est confié au journal L’Union. Sur l’opportunité de ce séjour au pays de l’oncle Sam, Gabriel Tchango a expliqué : «Il était normal que nous fassions le point, à quelques semaines de cet événement». «De plus, nous allons vers un nouvel Agoa. L’actuel, qui court de 2000 à 2015, va prendre fin à sa date anniversaire au mois de septembre. Les ministres de Commerce africains et les ambassadeurs d’Afrique aux USA ont sollicité un nouvel Agoa d’au moins 15 ans, sinon plus», a-t-il poursuivi. Un nouvel élan qui a fait l’objet d’une concertation, dont les recommandations seront débattues durant l’Agoa 2015 à Libreville.
Revenant sur le bilan à mi-parcours des préparatifs, Gabriel Tchango a affirmé que des séances de travail ont eu lieu avec les «délégations qui sont parties des USA (…) sans compter les travaux du bureau national». «Il fallait donc brosser un aperçu de la situation dans sa globalité aux ambassadeurs, aux experts et même à l’Union africaine (UA)», a-t-il justifié. Si tout semble en bonne voie, le ministre du Commerce a toutefois reconnu l’existence d’imperfections à corriger. «Aujourd’hui, nous nous situons dans les 80% en ce qui concerne le taux de réalisation de nos tâches. Je pense que l’objectif global est à pareil moment pratiquement atteint. Certes, il y a des petits réajustements que nous allons corriger de commun accord avec le partenaire américain, l’UA et les autres Etats africains qui sont environ 39», a-t-il dit.
Pour rappel, l’Agoa (African Growth Opportunity Act / loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique) est une loi américaine promulguée en mai 2000 afin de permettre aux pays d’Afrique subsaharienne d’exporter sur le marché américain sans droit de douane. Le Gabon y est éligible depuis cette même date.