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Le paiement de la dette intérieure toujours attendu par les PME
Publié le vendredi 24 juillet 2015   |  Gabon Review


Francis
© Autre presse par DR
Francis Jean Jacques Evouna, président du Conseil du patronat gabonais.


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Réclamant le paiement intégral et dans les meilleurs délais d’une dette de l’Etat estimée à 37 milliards de francs, les petites et moyennes entreprises (PME) locales menacent de battre le pavé si rien n’est fait.

Ces derniers mois, le gouvernement dit être entré dans une nouvelle ère. Il revendique au passage le paiement de toutes les instances antérieures au Trésor public, comme pour faire taire les revendications des hommes d’affaires, qui l’accusent de ne pas tenir ses engagements. A contre-courant des annonces souvent hâtives des pouvoirs publics, le 22 juillet dernier, les responsables des petites et moyennes entreprises (PME) locales ont fustigé à nouveau le mutisme de l’Etat sur la question de la dette intérieure. Une ardoise due à environ 300 PME, qu’ils évaluent à 37 milliards de francs.

Réunis autour de la Coalition des organisations patronales, à la faveur d’une récente conférence de presse organisée à Libreville, les représentants des différentes PME disent n’avoir rien reçu de l’Etat, plusieurs années après avoir soumissionné à des appels d’offres et après avoir consenti à faire les travaux qui leur avaient été commandés. Des travaux qui, a indiqué Francis Jean Jacques Evouna, ont souvent été préfinancés à hauteur de plusieurs millions de francs, sans que l’Etat ne daigne tenir sa promesse de rembourser les sommes consenties et de payer le service fait. Pour le président de la coalition, qui a vivement regretté l’attitude des pouvoirs publics, alors que de nombreuses entreprises ont chèrement payé ce «manque de sérieux», il faut sortir le chéquier, et vite «pour que la sérénité revienne dans (leurs) entreprises». Mais surtout, pour éviter un bras-de-fer avec les PME impactées, dont la principale répercussion pourrait être une descente dans la rue. D’autant que certains patrons éprouvent désormais de réelles difficultés financières, d’autres se sentant même contraints de se délester de plusieurs dizaines d’employés, n’arrivant plus à satisfaire au paiement des salaires de ces derniers. Une bien triste situation, qui interpelle à plus d’un titre les pouvoirs publics qui semblent désormais prôner «la préférence nationale» dans les marchés publics. Cette situation fait déjà craindre l’ensemble des soumissionnaires quant à la capacité de l’Etat à honorer ses engagements dans le cadre des nouveaux marchés lancés récemment. L’Etat tiendra-t-il ses engagements cette fois ? Tout reste à voir.

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