Œuvrant toutes deux en faveur de la promotion de la littérature, l’association du Prix du jeune écrivain de langue française et la maison d’édition dirigée par Solange Andagui Bongo Ayouma ont récemment noué un partenariat.
Si elle compte à ce jour un nombre conséquent de partenaires de renom, à l’instar du Prix des cinq continents de la Francophonie, du Prix Claude Nougaro et du «Jeu des dix mots» initié chaque année par la direction des Affaires culturelles de Midi-Pyrénées (France), l’association initiatrice du Prix du jeune écrivain de langue française (PJE) a récemment accueilli les éditions Amaya, maison d’édition gabonaise, qui creuse peu à peu son sillon depuis sa création en 2007. Pour l’association qui, depuis 1984, œuvre en faveur de la promotion de la littérature auprès des moins de 27 ans, la jeune maison d’édition, qui comptabilise déjà près d’une quinzaine d’ouvrages (romans, poésies, pratiques et biographies), permet d’apporter un souffle nouveau, une nouvelle coloration à l’atelier d’écriture, dont le nombre record de 90 a été enregistré au cours de la 30e édition organisée récemment à Muret dans le département de la Haute-Garonne (France).
Reconnu d’utilité publique par l’entremise d’un décret daté du 20 mai 2015, le PJE a enregistré cette année la participation de 55 pays parmi lesquels le Gabon, représenté par Dielvich Tonda Nquenguet, lauréat de la dernière édition du concours littéraire «A vos plumes». Le jeune étudiant en master à l’Ecole normale supérieure de Libreville (ENS), primé dans le genre «nouvelle», était accompagné par Solange Andagui Bongo Ayouma, directrice des éditions Amaya, auteure du conte philosophique «La tentation d’Adam», aujourd’hui inscrit au programme scolaire et primé au dernier Salon panafricain du livre de Bruxelles (Belgique). Pour l’association française, le partenariat noué avec la maison d’édition gabonaise «pourrait prendre la forme d’une promotion du PJE au Gabon, avec une mise en ligne de tous les textes primés. On devrait voir d’autres lauréats gabonais prendre le chemin de Muret, tandis que des écrivains formateurs pourraient s’investir en Afrique», note Ladepeche.fr.
