A 13 mois de la présidentielle 2016 : L’Association citoyens et actions sur les fonts baptismaux #aLibreville

Politique

A 13 mois de la présidentielle 2016 : L’Association citoyens et actions sur les fonts baptismaux

Publié le jeudi 23 juillet 2015 | Gabon Review

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A 13 mois de la présidentielle 2016 : L’Association citoyens et actions sur les fonts baptismaux

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Décrite par son fondateur comme une organisation apolitique, qui vise à promouvoir l’appropriation des valeurs républicaines par les jeunes, cette association a été présentée le 21 juillet courant à Libreville.

Pour les uns, il s’agit d’une énième structure qui vient s’ajouter à la longue liste des organisations supposées apolitiques créées il y a quelques temps, alors que leurs actions concrètes restent attendues sur le terrain ; pour d’autres, c’est une impulsion nouvelle que l’organisation, portée par de nombreux jeunes originaires de diverses localités du Gabon, est susceptible d’apporter, alors que se profile à l’horizon l’élection présidentielle de 2016. Dénuée de toute ambition politique, entachée par aucun courant, à en croire ses membres, l’«Association citoyens et actions» a été officiellement présentée le 21 juillet dernier, à la faveur d’une cérémonie d’installation de son bureau directeur, organisée à Libreville en présence du président du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG) et de représentants d’autres structures associatives.

Fondée par Jean Delors Biyogue-bi-Ntougou, l’«Association citoyens et actions» se fixe pour objectif principal de «favoriser l’apparition d’un citoyen nouveau dans un Gabon nouveau, par la promotion et l’appropriation des valeurs républicaines, de la culture de la démocratie, et l’éducation à la citoyenneté». Elle entend «participer et développer des actes de solidarité envers son prochain, et ainsi contribuer humblement à l’essor du bien-être social des populations». Pour son fondateur, il s’agit avant tout de répondre à «un devoir, un appel de la nouvelle génération et de la nation à remplir vis-à-vis d’elle (sa) part de contrat», et à «rassembler toutes ses filles et ses fils, dont la citoyenneté est blessée par leur impression d’être des laissés-pour-compte, des citoyens de second rang». «Nous devons tous nous rendre compte que notre nation a besoin d’un nouveau souffle porté par des énergies nouvelles, un nouveau souffle participatif et inclusif, qui vient en appui aux actions menées par nos aînés», a exhorté, solennel, Jean Delors Biyogue-bi-Ntougou comme sur le ton d’une campagne politique, bien que les responsables de la nouvelle association s’en défendent fermement.

S’il dit percevoir une sorte de «démobilisation des masses face à une rupture imposée du contrat social», Jean Delors Biyogue-bi-Ntougou accuse «l’échec du politico-centrisme politicien, qui occulte tout débat en vue des délibérations qui visent et tiennent compte de l’intérêt général». Une situation qui, estime-t-il, est la conséquence de la peur ambiante. Aussi, envisage-t-il de faire de l’Association citoyens et actions «un laboratoire d’une expertise gabonaise agissante, au service des décideurs de tous les domaines, un refuge de la citoyenneté humiliée et une tribune chargée de développer des actions en vue de rendre possible le rêve de bien-être des Gabonais». Pour lui, «il n’y a pas les bons d’un côté et les mauvais de l’autre, ce qui compte pour (eux) c’est la nation, la République et le Gabon, qu’il faut aider à honorer ses promesse vis-à-vis de ses enfants». Aussi, l’action de la nouvelle association consistera à travailler avec l’opposition «pour l’aider à se bâtir sur des fondements solides pouvant l’aider à être une alternative» et avec le PDG et la majorité «pour les aider à trouver la meilleure façon de soutenir l’action du pouvoir en place», ainsi qu’avec tous les organismes gouvernementaux ou non, intéressés par sa démarche.

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