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Suite au climat qui prévaut au PDG : Les états d’âme de Faustin Boukoubi
Publié le jeudi 23 juillet 2015   |  Gabon Review


Faustin
© Autre presse par dr
Faustin Boukoubi, Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir)


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Près de trois semaines après la sortie d’Ali Bongo face aux groupes parlementaires du Parti démocratique gabonais (PDG), le secrétaire général de ce parti livre sa lecture de la situation. Une sorte d’amertume mêlée à un sentiment d’impuissance et une sourde volonté d’en découdre y transparait.

Si l’heure est à la formulation du «Plan de redynamisation» du Parti démocratique gabonais (PDG) par les membres du comité technique, les avis semblent toujours diverger. Pour preuve, une mise au point du secrétaire général de ce parti à l’endroit des «compatriotes qui continuent de se méprendre sur sa prise de position par rapport aux mouvements ayant fait l’objet de dissolution», vient d’être faite. Comme quoi, rien n’est encore réglé…

Ayant choisi de réagir sur le blog du PDG, Faustin Boukoubi a opté, le 21 juillet courant, pour un réquisitoire en deux volets : la défense de son intégrité, du franc-parler dont il se prévaut désormais et la critique des postures et agissements aussi bien du Mogabo que d’Héritage et Modernité. «Tous ceux qui me connaissent ou m’entendent à travers les media savent que je ne fais pas dans la langue de bois et que je prends toujours mes responsabilités, le cas échéant», écrit-il, comme pour se rassurer.

Au-delà de la simple mise au point, le secrétaire général du PDG semble trouver dans cet exercice l’occasion de régler les comptes à certains proches collaborateurs du «Distingué camarade». «De vils compatriotes, prétendument militants du PDG devenus pour des raisons que même des gamins comprennent aisément, qui osent commanditer des articles contre d’honnêtes citoyens et des militants avérés. Oser insinuer que j’aurais enlevé mon corps en lâchant Chambrier, c’est croire que je suis capable, comme eux, de trahisons perpétuelles. Je ne mange pas de ce pain-là», grince-t-il.

S’agissant des initiatives du Mogabo et d’Héritage et Modernité, il distribue des bons et mauvais points. «Autant on peut se réjouir de la promotion de l’action du président de la République, autant le dénigrement du parti et surtout le déni des acquis engrangés, des réalisations palpables, bien que mal entretenues, est de nature à frustrer ceux qui ont en mémoire le chemin parcouru depuis l’indépendance…», dit-il au sujet des premiers. «Ils ont mené une action à l’insu du parti, alors que leur expérience et leur maturité présageaient une action plus respectueuse de la voie hiérarchique», fait-il savoir au sujet des seconds, s’accordant tout de même sur le fait que «la dénonciation de la confusion des rôles et des dysfonctionnements du parti n’a surpris personne tant c’est légion». «Qu’ils aient attiré l’attention du président du parti sur des dérives de la gestion de la chose publique par certains responsables, souvent sans attache avec le PDG, pouvait se comprendre, car relevant de leur rôle d’intermédiaires entre les circonscriptions et la hiérarchie de l’exécutif», ajoute-t-il en parlant d’Héritage et Modernité. «À quelque chose malheur est bon, ces dissonances alimentées par les uns et les autres ont amené à une prise de conscience collective et permis au distingué camarade président de susciter une réflexion sur la nécessaire redynamisation du parti», tranche-t-il.

Comme quoi, il fallait créer cette situation pour permettre à Ali Bongo d’entendre les sonnettes d’alarme tirées depuis près de trois ans par Faustin Boukoubi. «Le congrès de 2013 a engendré un climat délétère, une confusion flagrante des rôles et partant des dysfonctionnements du parti. Je n’ai eu de cesse d’attirer l’attention des responsables sur cette situation, tout en prenant à témoin militants et hiérarques du parti. Plutôt que de consentir à y remédier, à l’issue d’une analyse concertée et des propositions de solutions, certains camarades ont préféré la fuite en avant», conclut-il. Ambiance…

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