Le candidat du PDG, Flavien Nzengui Nzoundou avait été défait aux dernières sénatoriales dans ce chef-lieu du département de la Louetsi-Wano. Surprise... que certains expliquaient par un manque de discipline au sein du parti. Qu'en sera-t-il le 8 août prochain ?
Même au niveau des instances dirigeantes, nombreux n'y avaient rien compris. Et pour cause. Le PDG disposait d'une majorité de conseillers municipaux (11-8), contrairement à son adversaire, Vincent Moulengui Boukossou, candidat du Parti social démocrate (PSD). La défaite du général Flavien Nzengui Nzoundou avait fait tellement mal, que certaines instances avaient crié à la trahison. Depuis la décision de la Cour constitutionnelle de reprendre l'élection sur ce siège de sénateur, les uns et les autres considèrent qu'il s'agit là d'une seconde chance donnée au sénateur Boukossou, mais aussi au PDG. L'occasion est de montrer que la cohésion et la discipline règnent bien dans ses rangs. A Lébamba comme partout ailleurs.
La question posée, en attendant le 8 août prochain, est de savoir si la hiérarchie du PDG a pris ses dispositions pour que le coup du 13 décembre n'ait plus lieu. De même s'interroge-t-on sur les assurances prises par le général Nzengui Nzoundou. Toutes les conditions sont-elles réunies en sa faveur ? Si "trahison", il devait y avoir à nouveau, au sein du PDG, certains auraient tous les regards tournés vers eux.