Motivée par le souci de redonner aux populations le goût du livre, la fondation Orêma G’Ilewe lance, le 23 juillet prochain, une campagne de distribution d’ouvrages à travers le pays.
Annoncé il y a peu, le projet «Livres pour tous» initié par la fondation Orêma G’Ilewe sera effectif le 23 juillet prochain. Pour cette campagne de distribution d’ouvrages qui commence par l’Estuaire, la présidente de la fondation Orêma G’Ilewe a tenu à revenir sur la naissance de ce projet. «Enfant, j’avais une bibliothèque. Devenue mère, j’en ai constitué une pour mes filles. Et j’ai toujours eu le rêve de mettre en place pour le plus grand nombre», a expliqué Blandine Rita Lebondo Le Mali, dans un entretien accordé à L’Union. C’est ainsi qu’en 2012, à l’issue d’une rencontre avec une ancienne ministre québécoise, l’opportunité de monter ce projet s’est présentée. «Ce qui se matérialisera en novembre 2014 par la réception de 24 175 livres et du matériel scolaire», a-t-elle révélé, soulignant que la campagne de distribution des ouvrages démarrera par Ntoum, Kango, Oyane, Moualo, Saint-Martin, Mouila, Fougamou, Mandji et Lambaréné. «Tout le pays sera couvert d’ici la fin du mois de septembre 2015, conformément à un calendrier qui sera rendu public au fur et à mesure», a-t-elle affirmé.
L’opération va ainsi permettre de disposer d’une bibliothèque municipale dans chaque ville et d’un centre de lecture dans chaque regroupement de village. «La fondation s’engage à assurer un suivi régulier et périodique. Ce qui aboutirait à l’organisation d’un concours de lecture au niveau local, provincial et national en partenariat avec le ministère de l’Education nationale», a ajouté la présidente de la fondation Orêma G’Ilewe. Ces manuels scolaires concernent plusieurs domaines, allant des généralités à la littérature, des mathématiques aux sciences appliquées, en passant par l’environnement, le tourisme, les sciences de l’éducation ou encore la religion, l’art, le jardinage, le bricolage, etc. Consciente du peu d’engouement pour la lecture, notamment chez les jeunes, l’initiatrice du projet entend redonner le goût du livre. «Lire c’est acquérir des connaissances. C’est s’ouvrir. C’est se libérer. C’est voyager. Le développement passe également par la lecture», a-t-elle plaidé, quelque peu lyrique. «Au moment où les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Tic) envahissent notre société, il faut veiller à ce que l’amour du livre ne s’éteigne pas», a-t-elle poursuivi, appuyée dans sa démarche par le ministère de la Culture. La fondation Orêma G’Ilewe est soutenue dans ce défi par un certain nombre de bienfaiteurs et entreprises locales.
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