Vers la dissolution de l’Assemblée nationale #aLibreville

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Vers la dissolution de l’Assemblée nationale

Publié le mercredi 22 juillet 2015 | Gaboneco

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Le député Alexandre Barro Chambrier, tête de liste du Parti Démocratique Gabonais (PDG, pouvoir) dans le 4ème Arrondissement de la Commune de Libreville

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Activités de l`Assemblée Nationale

Alexandre Barro Chambrier et ses collègues parlementaires de « Héritage et Modernité » ne s’attendaient pas à cette levée de bouclier. Frédéric Ntera Etoua, Conseiller politique du Chef de l’Etat sort l’artillerie lourde, il vient de lancer une pétition nationale relative à la dissolution de l’Assemblée nationale.

Quelle mouche a piqué Alexandre Barro Chambrier ? En jetant l’opprobre, publiquement sur l’entourage du Président gabonais, Alexandre Barro Chambrier (communément appelé ABC) et ses collègues parlementaires ont commis une erreur monumentale. La maxime populaire, mais surtout la sagesse commande que le « linge sale se lave en famille ». Du coup la sortie des membres du mouvement « Héritage et Modernité » a donné du grain à moudre à l’opposition et à la presse. Normal ! Il n’est pas coutume d’enregistrer de telles défections au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Un acte, à en croire des voix autorisées à mettre à l’actif de la rancœur du député du 2ème siège du 4ème arrondissement de Libreville, ABC, à l’égard des instances dirigeantes du PDG.

Et pour cause, il n’a pas digéré le fait d’avoir été écarté de la tête de l’hôtel de ville de Libreville, au profit de Rose Christiane Ossoucka Raponda. En bon « enfant gâté » ABC l’a fait savoir maladroitement, d’où sa sortie du 27 juin dernier. Laquelle déclaration a provoqué une véritable levée de bouclier, mieux l’ire du patron du PDG et de son entourage (directement visé par les propos d’ABC). Naïveté ou erreur d’appréciation, ABC ne se doutait pas qu’il allumait le feu aux poudres. Résultat : près d’un mois plus tard, Frédéric Ntera Etoua, Conseiller politique d’Ali Bongo Ondimba vient de sortir de son escarcelle une bombe puante. Il vient de porter l’estocade à la bande à Alexandre Barro Chambrier.

Les griefs !

‘’Alexandre Barro Chambrier est très mal placé pour mener des frondes, au sein de cette formation politique qui a fait de lui un été ministre du Pétrole sous l’ère de feu Omar Bongo Ondimba’’. Ne dit-on pas qu’on ne crache pas dans la soupe dans laquelle on mange ? ABC aurait dit poser le problème auprès de qui de droit au lieu de venir livrer sur la place publique la cuisine interne du PDG.

Autre erreur et non des moindres, du chef de file de « Héritage et Modernité », c’est d’avoir cru qu’il est une grosse pointure du landerneau politique gabonais. Bien que parlementaire, il n’est pas connu pour être un harangueur de foule. Les riverains de sa circonscription, lui reprochent d’ailleurs son côté timide et timoré. C’est pour toutes ces raisons que les objectifs des membres de « Héritage et Modernité » n’ont pas été atteints. Pour ne pas dire qu’ils ont eu l’effet d’un boomerang.

Frédéric Ntera Etoua n’y est donc pas allé avec le dos de la cuillère. Il a d’ailleurs pondu un document intitulé, « Déclarations des Akebes », dans lequel il préconise purement et simplement : la dissolution du Comité Permanent du Bureau Politique du PDG, l’exclusion d’ABC du PDG et de ses instances politiques, de même que la suspension définitive du Responsable de la Commission de discipline du parti.

Dans la même foulée, le conseiller politique veut qu’Ali Bongo Ondimba sévisse : « (…) Mus par notre attachement aux valeurs républicaines et épris par notre loyauté citoyenne pour la vitalité de notre démocratie ainsi que la crédibilité des Institutions Constitutionnelles chères à la République Gabonaise, nous supplions officiellement le Présidentde la République de procéder à la dissolution de l’Assemblée Nationale dont les membres actuels sembles plus enclins à leur propres intérêts qu’à la défense de ceux du Peuple Gabonais » déclare Frédéric Ntera Etoua. Mieux, ce dernier, compte faire circuler une pétition nationale relative à la dissolution de la chambre basse du parlement gabonais.

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