LAMBARENE - Le Directeur national du Programme Art Gold Gabon, Jean-Evariste Ngouas a estimé, mercredi à Lambaréné (centre), que le Programme Art Gold est un instrument important de la politique gouvernementale en direction des populations, lors d’un entretien accordé au correspondant local de l’AGP.
Pouvez- vous nous présenter le Projet Art Gold, M. le Directeur national ?
Le Programme Art Gold est un projet régis par un accord de partenariat entre le gouvernement gabonais et le Programme des Nations Unis pour le développement (PNUD). Ce partenariat est matérialisé par ce que nous appelons un "Document de Programme", qui consigne les orientations majeures arrêtées par le gouvernement et qui dicte notre action sur le terrain. Chaque année, nous adaptons cette philosophie et ces instructions-là au programme de travail annuel. C’est un document qui regroupe les activités que le Programme entend décliner et appliquer pendant une année. Dans le cas actuel, nous avons prévu intensifier notre action prioritairement sur la finalisation des projets d’Art Gold déjà initiés et les conduire jusqu’à terme. On se prépare, en attendant de la mise en œuvre effective de la décentralisation, en mettant l’accent sur la formation et le renforcement des capacités des élus locaux, pour leur donner des outils nécessaires à une gestion orthodoxe des instances dont ils ont la charge. De même, notre action sera orientée vers le bilan annuel de nos activités afférentes au ‘’Document de Programme’’.
Un autre volet de votre action vous préoccupe-t-il ?
Nous avons initié une activité majeure consistant à faire le bilan , à mi-parcours, afin de lui donner les éléments susceptibles d’enrichir à la fois notre réflexion et les différents scénarios à présenter au gouvernement pour la réorientation de ce Programme en direction des populations, dans le souci de réduire la pauvreté, d’atteindre des objectifs du millénaire et très prochainement, des objectifs de développement durable.
Un mot sur ce bilan ?
Le Programme a commencé en 2003 avec la première phase. Nous sommes dans la deuxième phase qui devra s’achever en fin d’année prochaine. Cette première phase a connu des fortunes diverses. Il y a eu des réussites, parce qu’il fallait d’abord que l’on consolide l’aspect institutionnel et que l’on s’assure du fonctionnement efficient des structures de pilotage. Une fois que tout cela a été bien mis en place, et avec l’accord du gouvernement, nous passons maintenant à la phase opérationnelle qui comprend l’assistance aux municipalités, le développement des réseaux territoriaux et le financement des micro-projets.