Libreville (Gabon) - Le gouvernement gabonais a annoncé, dans un communiqué rendu public à Libreville, que les forces de police nationale avaient désormais autorisation de "procéder à tout moment à l’identification de toute personne portant un voile intégral sur la voie, les services et espaces publics ainsi que de les transports en commun".
"Cette décision, qui participe des mesures de sécurité intérieur prise par le gouvernement de la République ne constitue pas une entrave aux libertés fondamentales individuelles", indique le communiqué signé du ministre gabonais de l'intérieur Guy Bertrand Mapangou.
La décision fait suite à l'attentat perpétré samedi dernier à l'entrée du marché central de N'Djaména par un individu portant le voile intégral.
Revendiqué par la secte terroriste nigériane Boko Haram, cet attentat a fait 15 morts et plus de 80 blessés.
Le Cameroun, pays frontalier du Gabon, est, comme le Tchad, la cible d'attentats terroriste de la secte Boko Haram qui, progressivement, semble étendre ses tentacules dans la sous-région de l'Afrique centrale.