Reuni en assemblée générale, lundi dernier, dans l'enceinte de l'établissement, le personnel soignant de l'hôpital psychiatrique de Melen a soulevé quelques préalables avant toute reprise du travail. L'initiative prise par le secrétaire général du Syndicat national du personnel de la santé (Synaps), Serge Mickala, visait à faire le point sur la situation qui y prévaut après 18 mois d'arrêt de toute activité.
Au cours de cette rencontre, les différents intervenants ont mis un accent particulier sur les conditions de travail à l'origine d'ailleurs du débrayage de l'année dernière, qu'ils jugent exécrables. De toutes les démarches entreprises auprès des pouvoirs publics, il ressort que les hautes autorités du pays, en tête desquelles le président de la République, Ali Bongo Ondimba, manifestent une volonté de sortir cette structure sanitaire de l'ornière. En témoigne le déblocage d'une enveloppe spéciale de 580 millions de francs pour parer à l'urgence. Mais il se trouve que, trois mois après, les travaux de réfection des bâtiments dont la vétusté a atteint un niveau inquiétant n'ont toujours pas démarré, en dépit du passage à l'hôpital des sociétés adjudicataires qui ont, à cette occasion, dressé un état des lieux.
