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Gabon : "Le peuple peut venir à bout de la famille Bongo "
Publié le mercredi 15 juillet 2015   |  Afrik.com


Mboumba
© Autre presse par DR
Mboumba Moulambou,commissaire général de l’Union du peuple gabonais (UPG).


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Le commissaire général de l’Union du peuple gabonais (UPG), tendance Moukagni Iwangou, Mboumba Moulambou, a déclaré, ce 14 juillet, que « Le Gabon vit toujours sous le joug d’une dictature féroce », à l’occasion des manifestations liées à la célébration du 26e anniversaire de la création de ce parti d’opposition.

A Libreville,

A la question de savoir si la situation politique du Gabon a changé depuis 1989, année de création de l’UPG, le commissaire général de ce parti, qui a fait une déclaration, ce mardi 14 juillet 2015, devant la presse, a répondu négativement, en affirmant que « Le Gabon vit toujours sous le joug d’une dictature féroce » se manifestant « par le bâillonnement de la presse indépendante, de la justice et de la privation des libertés des citoyens ; par la banalisation des assassinats politiques et des crimes rituels ; par l’accaparement tous azimut des richesses nationales par une seule famille et son clan des courtisans ».

Mboumba Moulambou a invité le peuple gabonais à se lever comme un seul homme contre la famille Bongo et le système mis en place par le parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir depuis près de 50 ans. « S’il y a 226 ans, le peuple français a pu venir à bout de la tyrannie des Rois, le peuple gabonais peut, à son tour, venir à bout de la famille Bongo et du système PDG, bastion du despotisme et du népotisme gabonais », a lancé le leader politique de l’opposition.

Il a appelé les militants et les militantes de l’UPG à poursuivre le combat politique pour la libération du Gabon, entamé il y a 26 ans par le fondateur de leur parti, Pierre Mamboundou, « lâchement assassiné, le 15 octobre 2011, par les ennemis du Gabon qui, un jour devront répondre de leur acte ». Par ailleurs, il a plaidé pour l’unité de l’opposition, dans la perspective de la Présidentielle de 2016, avant de marquer son soutien aux milliers de travailleurs gabonais qui observent régulièrement des mouvements de grève, pour réclamer de meilleures conditions salariales et de travail.

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