Le commandement en chef des Forces de police nationale a annoncé lundi face aux médias la volonté du président de la République de voir la police communiquer davantage pour être plus proche des populations, a constaté un journaliste de l’AGP.
‘‘Nous sommes un service public, sur instructions du chef de l’Etat, désormais nous avons l’ambition de communiquer, les populations doivent savoir ce que nous faisons dans nos missions régaliennes’’, a indiqué Lieutenant colonel Arnaud Sandi Nambo, qui sollicité une collaboration étroite des populations.
Pour lui, l’objectif visé par les plus hautes autorités, ce n’est pas seulement rendre visible l’activité de la police, mais aussi et surtout faire en sorte que les populations prennent la police comme un partenaire. Une manière de rompre avec un passé qui faisait de la police une grande muette.
La rencontre entre les hommes des médias et les officiers de police, notamment le chef d’Etat major de la police d’Investigation judiciaire (PJ), Lieutenant-colonel Arnaud Sandi Nambo, celui de l’Office central de lutte anti-drogue (Oclad), lieutenant-colonel Jean Claude Essandji, ainsi que le Préfet de police adjoint de Libreville, lieutenant-colonel Alain Djibril Iba-Ba, d’inaugurer cette nouvelle manière de faire qui amènera la police à informer les populations de ses missions quotidiennes et des difficultés auxquelles elle est confrontée.
Cet exercice, premier du genre, a indiqué en introduction le conseil en communication du ministre de l’Intérieur, Jean Eric Nziengui Mangala, a été instruit par les plus hautes autorités du pays, en tête desquelles, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui veut que les activités du service public soient visibles au niveau des populations.