Le président du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), parlant du nouveau système de rémunération des agents de l'Etat, l'a laissé entendre devant la presse, samedi dernier.
ANNONCE pour le 25 juillet prochain, donc dans une dizaine de jours, le nouveau système salarial est attendu par l'ensemble des agents publics. Certains d'entre eux craignent toutefois qu'il entraîne la mise à mort des primes acquises de haute lutte. C'est le cas des enseignants-chercheurs regroupés au sein du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) dont le président, Jean-Rémy Yama, a animé, le samedi 11 juillet dernier, un point-presse, à l'amphithéâtre Isaac-Nguema de l'Université Omar-Bongo.
Pour le président du Snec, le nouveau système de rémunération des agents de l'Etat sera opérationnel dès le 25 juillet prochain. Beaucoup de compatriotes, a-t-il affirmé, doutent que ce ravalement de façade impacte réellement sur leur quotidien. En effet, ce remède que le gouvernement de la République propose et expérimente à partir du 25 juillet, n'est qu'un trompe-l'œil grossier utilisé pour masquer la situation chaotique du pays.