LIBREVILLE -- Le ministre gabonais du Budget et des Comptes publics, Christian Magnagna, a, au cours d’une réunion, rassuré l’opinion, vendredi dernier à Libreville, sur la mise en route imminente du plan d’urgence d’investissement sur les infrastructures, suivant les conventions liées au plan d’investissement prévu sur la période 2015.
Selon le ministre Magnagna, le semestre qui s’ouvre, permettra la réalisation de plusieurs projets inscrits dans la loi de finances 2015, citant l’ouverture de la route nationale à partir du Pk5-Pk12, la voie de contournement au niveau de l’Estuaire, la poursuite de la route Nationale 1, enfin les voiries, de manière globale, Libreville-Owendo et Akanda, et quelques réseaux routiers, ainsi que les voiries de l’intérieur du pays. "Nous pouvons rassurer l’opinion que la réunion d’aujourd’hui consacre le lancement de ce vaste programme d’investissement sur les infrastructures et les choses vont se faire tout à fait bien", a-t-il déclaré entouré des directeurs généraux de l’Agence nationale des Grands travaux (ANGT), du Budget et des Comptes publics, de la Comptabilité publique, ainsi que du directeur général du Fonds routier.
Pour Christian Magnagna, cette rencontre a permis de lever le voile sur les derniers points, en tirant profit de l’expérience de l’année 2014, afin que tous les investissements prévus dans la loi de finances s’exécutent sans problème avec la trésorerie prévue à cet effet.
Au terme des échanges le directeur général de l’ANGT, Emmanuelle Matei, n’a pas caché sa satisfaction.
"Je suis très heureuse du résultat obtenu aujourd’hui dans la mesure où cette réunion, a permis d’évoquer plusieurs problématiques, notamment, sur comment faire avancer les dossiers prioritaires pour 2015 ensemble et trouver un chemin qui nous permette d’avancer le plus vite possible" a-t-elle indiqué.
Le directeur général du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, a saisi cette opportunité pour apporter des éclairages aux interrogations survenues dans la salle.
"Tous les projets inscrits dans le cadre du plan d’urgence, en ce qui concerne les voiries ou les routes ou encore certains projets, ont fait l’objet d’une budgétisation suffisante", a-t-il révélé, rassurant que les financements nécessaires ont été sécurisés et que le début de l’exécution des travaux se fera dans les tout prochains jours.
Toutefois, M. Otandault s’est refusé à donner des montants exacts affectés au financement de ces projets. Mais que les projets prioritaires, dans la première phase, disposeront d’une enveloppe d’une trentaine de milliards de FCFA, tandis que la seconde bénéficiera de près de 80 milliards de FCFA. Des financements, a-t-il relevé, qui bénéficieront de l’appui des bailleurs de fonds et autres structures du secteur bancaire.
"Dans un cas ou dans un autre, nous avons des cofinancements. Nous ne sommes pas seuls dans ces différents projets. Nous sommes soutenus. Le plus important étant notre volonté d’aller jusqu’au bout de ces différents chantiers qui ne pourront plus être interrompus pour cause de financement", a-t-il affirmé.
Pour sa part, en sa qualité de bailleur de fonds, le directeur général du Fonds routier national, Landry Patrick Oyaya, a dit sa satisfaction à ce stade du projet, parce que le souci de ses collègues et lui était de s’assurer que toutes les dispositions ont été prises, notamment en ce qui concerne le plan d’urgence de Libreville qui a été validé par le président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.