es hiérarques du Cercle des libéraux réformateurs (CLR) n’ont que très peu goûté à la récente annonce de leur compagnon, qui, s’étant déclaré candidat à la présidentielle de 2016, vient de se faire éjecter du parti de Jean-Boniface Assélé.
Au Cercle des libéraux réformateurs (CLR), la discipline est souvent ferme voire militaire. Dès lors, il est impensable que des militants de cette formation politique fassent preuve de désinvolture à l’égard des statuts et règlement intérieur. Pourtant, à la faveur d’une récente déclaration, un de ses membres, Abel Mbombé Nzondou a brisé l’interdit, en décidant de briguer à son tour le fauteuil de président de la République au cours de la présidentielle de 2016. Grand mal lui en a pris, d’autant que sa décision aurait été prise sans le consentement de son parti.
C’est donc sans surprise que, pour toute réponse à sa déclaration du 5 juillet dernier, le directoire du CLR, présidé par Jean-Boniface Assélé, a décidé de l’exclusion de l’agent municipal, au terme d’une réunion extraordinaire convoquée en urgence le 8 juillet dernier. Sous le coup des articles 12 alinéa 5 et 70 alinéa 4 des statuts du CLR, Abel Mbombé Nzondou pourra plus que jamais revendiquer son «indépendance» et tenter de rallier le plus de monde à sa cause. Lui qui entend redonner sa dignité au Gabon en défendant les valeurs de respect des traditions et des humains. Des projets que l’ancienne tête de liste aux municipales de 2013 dans le 2e arrondissement de Libreville aurait dû nourrir au sein de son désormais ancien parti politique, pour s’éviter les foudres du «général».