Souhaitant obtenir le même traitement que leurs anciens collègues de Gabon Telecom, un collectif des anciens employés de l’établissement public en charge de la poste a tenté d’organiser un sit-in devant le siège du Comité de privatisation, le 9 juillet courant.
On croyait les revendications des anciens agents de Gabon Poste arrivées à terme après le payement, le 17 septembre dernier, de leurs primes de départ, équivalant à six mois de salaire de base en guise de mesure d’accompagnement. Voilà qu’elles refont surface. Cette fois, il s’agit du non-paiement des titres de transport et congés. Pour mieux manifester leur irritation face à ce qu’ils qualifient de lésant, en comparaison au traitement offert à leurs anciens collègues de Gabon Télécom, les 797 agents ont effectué le déplacement du siège du Comité de privatisation où ils comptaient faire un sit-in jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée à leur cas. Malheureusement, ce n’était pas le bon jour. Car, le secrétaire du Comité de privatisation est absent du territoire national jusqu’au 20 juillet prochain. «Il y a les primes de transport et les congés qui ne sont pas payés, ce n’est ça que nous revendiquons. C’est un acquis», a déclaré la porte-parole du collectif, estimant : «Hier Gabon Télécom et (eux étaient) frères siamois, ils ont eu 40, 30 et 24 mois. (S’ils sont) des citoyens gabonais, (ils doivent) être traités de la même manière que tous les autres».
Selon ce collectif, les résultats du travail commandé par le ministre de l’Économie annonçaient un règlement des droits légaux pour un montant de près de 10 milliards de francs. Si, l’on se souvient du payement de la somme de 3.774.664.474 francs au titre de l’indemnité transactionnelle, cette opération faisait suite au règlement des 7, 503 milliards de francs dont 700 millions au titre des réclamations et décisions de justice ayant suivi le paiement des droits légaux initialement versés aux 797 bénéficiaires un peu plus tôt. Au total, il s’agit d’un montant de 11.277.664.474 de francs. Face à cette situation, qui des déflatés ou du Comité de privatisation fait dans la mauvaise foi ? «Si nous revenons le 21 juillet prochain, nous allons rester jusqu’à ce qu’on nous donne notre argent et qu’une solution définitive soit trouvée à notre cas», a averti la porte-parole.