Au terme d'une tournée en Amérique du nord et en Chine, le ministre des Gabonais de l'Etranger situe l'enjeu de son séjour. Extraits.
Récemment, vous étiez aux Etats Unis, au Canada et en Chine. Peut-on en connaître les motifs?
Il est de mon ressort d'expliquer à mes compatriotes de l'étranger la différence qui existe entre le ministère dont j'ai la charge et celui des Affaires Étrangères. Et je me suis prêté au même exercice à chaque étape. Pendant ce périple, j'ai rencontré des personnalités et là encore ça a été un véritable partage d'expérience sur les questions des droits de l'homme (...). Chaque étape, l'échange direct avec la communauté gabonaise a permis de recenser les difficultés, qui sont souvent les mêmes.
Concrètement, quelle est la politique gouvernementale mise en place pour la diaspora?
Ce qu'il faut savoir, c'est que la diaspora gabonaise est jeune (...). Concernant cette diaspora, elle est diverse. Nous avons des étudiants, bousiers ou non, des diplomates, des fonctionnaires internationaux, des hommes d'affaires (...). L’objectif, c’est de l'organiser dans une structure qui sera le seul interlocuteur avec le gouvernement (...) Il faut absolument encadrer cette diaspora (...).