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Education/ Ida Reteno Assonouet face à son destin : Quelle marge de manoeuvre pour la ministre?
Publié le vendredi 10 juillet 2015   |  Gaboneco


Ida
© Autre presse par DR
Ida Reteno Assonouet, ministre de l`Education nationale et de l`Enseignement technique et professionnel


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Ida Reteno Assonouet doit avoir le tournis, elle, qui est assise sur une poudrière provoquée comme tous les ans par les syndicats du secteur Education qui s’affichent plutôt prudents face aux partenaires gouvernementaux dont la probité est sans cesse remise en cause pour engagements non respectés.



Après la grève d’avertissement de trois jours, du 23 au 26 juin dernier, à l’appel de la Convention nationale des syndicats du secteur Education, CONASYSED, les enseignants font planer comme une épée de Damoclès sur la tête de leur ministre titulaire, une menace de grève dont l’issue est plus qu’incertaine parce qu’allant jusqu’à peser sur la scolarité des élèves avec des conséquences collatérales dont « l’inévitable » départ de Mme Reteno Assonouet.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la ministre de l’Education nationale est dans une mauvaise posture, du moins tant qu’elle n’aura pas convaincu son collègue du Budget et le Premier ministre de trouver solution aux problèmes posés par les enseignants qui pourraient boycotter les examens de fin d’année, CEPE, BEPC et Baccalauréat, si la situation des bons de caisse et le paiement de la Prime d’incitation à la performance, PIP, et Prime d’incitation à la fonction enseignante, PIFE, n’était pas réglée en totalité.

Il se pose à leurs yeux, ce sont les responsables syndicaux qui l’affirment, des soucis liés aux Termes de référence, TDR, au courage et au véritable statut de Dame Reteno Assonouet qui apparaîtrait comme une personnalité postiche placée dans ce département ministériel par la volonté de quelques mentors comme bien d’autres responsables au gouvernement. Bien avant elle, le courage du Professeur Léon Nzouba l’a conduit, en dépit du fait que certaines langues avancent qu’il y a été forcé, à démissionner de l’équipe gouvernementale, estimant qu’un homme de son rang n’avait pas le droit de souiller son honneur et de trahir son serment et sa culture.

N’est- il pas intéressant d’adopter une telle posture lorsque l’on sent les choses nous lâcher ? Le général de Gaulle n’avait- il pas vu juste lorsqu’il recommandait sagement aux hommes d’opter pour quitter les choses avant qu’elles ne les quittent ? L’on sait tous le sort qui guette tout démissionnaire du gouvernement sous nos cieux, mais l’on sait tout aussi et pourtant qu’il y a une vie, peut-être plus paisible et plus digne après. Pourquoi ne pas choisir alors qu’il est encore temps cette voie plutôt que d’attendre d’être éclaboussée jusqu’à la cime de son être ?

L’attitude qu’affichent vis- à- vis d’elle les syndicalistes du secteur Education prouve à suffisance qu’ils refusent de la considérer comme leur véritable interlocuteur, dire qu’elle est leur ministre de tutelle. D’aucuns peuvent même penser qu’ils sont instrumentalisés, y compris par certains de ses collègues du gouvernement avec lesquels elle n’ose pas fumer le calumet de la paix. Ce qui a pour principale incidence de porter la palabre de l’Education toujours plus haut, à la primature ou carrément à la présidence de la République. Ce qui nous amène à nous demander quel rôle joue-t-elle en tant que responsable du département en crise ?

Auteur : JGN

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