LIBREVILLE - La société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-ré) Co-organise avec la société Ghana-ré, un séminaire de formation sur le thème « Assurance décès, la souscription, la gestion et les aspects marketing », ce mercredi à Libreville à l’endroit des courtiers, des assurances et des populations.
Ce séminaire qui se tient au lendemain de la signature d’une convention de partenariat sur les réassurances, a été l’occasion pour l’animateur Mamadou Faye d’édifier les experts sur la souscription, la gestion et les aspects marketing.
Selon lui, la réassurance devrait être la responsabilité des assureurs, des banquiers et de toutes les personnes qui souhaiteraient mettre leur économie dans les conditions descentes après leurs morts.
"C’est quelque chose qui est extrêmement important, nous pensons que tout individu devrait avoir un contrat d’assurance décès, pour ne pas laisser sa famille dans le désarroi après son décès", a expliqué Mamadou Faye.
"La gestion porte sur le fonctionnement du contrat, c’est-à-dire la manière dont le contrat est géré, quelles sont les dispositions à prendre sur la vie du contrat. La loi en terme d’assurance interdit la souscription d’un enfant de moins de 12 ans, alors que ces erreurs là, il ne faut pas les commettre lors d’une souscription et s’il s’agit d’un enfant de plus de 12 ans, il faut le consentement de ses parents", a-t-il ajouté.
Pour le secrétaire général du ministère de l’Economie de la Promotion des investissements et de la Prospective, Jean Frédérick Ondo Ndong, « l’ouverture de ce séminaire est à mes yeux, porteur d’un grand symbole au sortir de cette signature de la convention de partenariat paraphée par SCG-RE et Ghana RE. Elle apporte la démonstration, une fois encore renouvelé de la solidité d’un partenariat déjà riche entre ces deux entreprises et vient consolider celle partagée par nos deux Etats, pour faire honneur inéluctablement à la coopération Sud-Sud », a-t-il relevé.
Quant au responsable de Ghana-ré, Siale Gustav, il a indiqué que la raison de cette collaboration est d’abord pour mobiliser les fonds. En réassurance, l’échange d’affaire est très important, en faisant cela, on trouve des mécanismes pour éviter la fuite des capitaux de l’Afrique hors de l’Afrique. C’est également pour trouver un moyen de former. L’assurance décès étant un bon moyen pour mobiliser les sociétés de réassurances.