Il ressort de cette communication que les soins préventifs représentent 5% des dépenses courantes de santé (DCS), pour 85 % aux soins curatifs. Des chiffres qui reflètent la portion congrue réservée à ce pan important de la santé.
Même s'il n'existe pas encore de norme relative à la répartition des dépenses des soins curatifs et préventifs, comme l'a fait remarquer le Dr Boureima Hama Sambo, représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), leur déséquilibre pose une véritable problématique. Prévenir valant toujours mieux que guérir. Il y a donc nécessité d'allouer davantage de moyens aux soins préventifs. Tenant compte du fait que les ménages, deuxièmes contributeurs de financement des DCS après l’État, investissent beaucoup dans l'automédication, la question du financement de la prévention demeure. Cette dernière ne peut que participer à un financement plus viable des dépenses de santé. Un sujet auquel s'est attelé le ministre Jean-Pierre Oyiba.