Libreville - Une opération conduite le 26 juin à Oyem par l’OCLAD, accompagné de l’ONG Conservation Justice, du WWF et de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux a débouché sur l’interpellation de EYI NZE Jean-Blaise, MENGUE MBENG Alain, NDONG NSI Jean-François et EYI NZE Jean-Blaise, trafiquants d’ivoire notoire.
Ces derniers ont été arrêtés avec deux pointes d’ivoire. Ensuite, le propriétaire de ces ivoires un militaire, le sergent-chef major EYI MBENG Davy, a finalement pu être arrêté aussi, le 1 juillet 2015. Les concernés ont été déposés à la maison d’arrêt.
Ceci montre l’engagement des autorités provinciales à l’application de la loi et la lutte contre l’impunité. Les quatre inculpés sont à la maison d’arrêt en attente de leur jugement.
Comme précisé dans le Code Forestier, la chasse, la capture, la détention, le transport et la commercialisation des espèces intégralement protégées sont interdits et les infractions vis-à-vis de ces espèces sont punies de 3 à 6 mois de prison avec des amendes allant de 100 000 à 10 millions de francs. Des peines qui ont souvent du mal à être appliquées et qui, compte tenu de l’amplification du phénomène de braconnage, ne sont pas vraiment dissuasives. En effet, dans les pays voisins, les sanctions sont beaucoup plus fortes, au point que le Gabon attire différents trafiquants d’ivoire et autres produits.
Le Gabon vient d’être félicité par le Gouvernement américain à travers son service dédié à la protection de la vie sauvage USFWS (US Fish and Wildlife Service), ceci pour son engagement et ses efforts dans la lutte contre le trafic de faune et la gestion des parcs nationaux. Afin de renforcer et garantir la continuité des actions entreprises, le rehaussement des sanctions contre les trafiquants paraît nécessaire.