Au terme des consultations du bureau régional de gestion du Fonds des Nations-unies pour la population (UNFPA) pour l’Afrique de l’ouest et du centre, le directeur du bureau régional a annoncé qu’un plan d’action a été adopté.
Si pour justifier le choix du Gabon, qui a accueilli, du 30 juin au 2 juillet courant, les consultations de l’équipe régionale de gestion du Fonds des Nations-unies pour la population (UNFPA) pour l’Afrique de l’ouest et du centre, le nouveau directeur du bureau régional a rappelé que «l’initiative était plus que symbolique dans la mesure où elle a permis à l’organisation d’affirmer désormais sa présence physique dans le pays», il n’en pas moins exprimé son plaisir de voir les travaux s’achever sur des perspectives plutôt positives. Visiblement satisfait, Mabingué Ngom, à la faveur d’un point-presse organisé le 2 juillet courant, a indiqué qu’une feuille de route a bel et bien été adoptée au terme des travaux. Une feuille de route qui fixe un nouveau cap à l’UNFPA, qui entend mettre en œuvre de nouvelles stratégies dans le domaine de la santé et de l’éducation des jeunes, notamment avec la prise en compte des réalités vécues par les femmes et les jeunes filles des 23 pays concernés une question encore peu abordée.
Pour l’UNFPA, il s’agit d’agir de plus en plus sur le terrain, pour conscientiser les dirigeants sur les mesures à prendre, en raison du retard accusé par certains pays du continent par rapport à d’autres. «Lors des travaux, nous avons échangé et partagé nos expériences dans l’objectif de trouver des solutions à ces questions cruciales, dont dépend le développement des pays», a rapporté le directeur du bureau régional basé à Dakar (Sénégal), avant d’asséner : «L’argent ne fait pas le développement, ce sont plutôt les politiques sociales courageuses qui font que nos pays se développent. C’est un défi qui incombe aux dirigeants des Etats. Il nous faut absolument renforcer notre système de santé et veiller à avoir des institutions fortes, capables de faire face à certaines réalités». Au nombre des réalités qui entravent le développement du continent, particulièrement des pays de la région d’Afrique de l’ouest et du centre, Mabingué Ngom a noté les maladies telles que le Sida et Ebola, les mariages forcés et la faible implication des femmes dans le processus de développement. «La question de l’éducation des jeunes a été évoquée au cours des travaux, particulièrement celle des jeunes filles, parce qu’aucun pays ne peut se développer sans une véritable prise en compte de l’importance des femmes. Aussi, nous avons élaboré des pistes, à travers une feuille de route, en vue d’une meilleure efficacité de l’organisation sur ces questions», a-t-il conclu. Et Mamadou Kanté, le représentant résident de l’UNFPA, de préciser que tout est mis en œuvre pour que les perspectives élaborées se matérialisent, grâce au réseau de communication dont ils bénéficient désormais.