L'échec patent lors du Xème congrès du parti aura permis à Ali Bongo et son équipe de développer une stratégie infaillible vis-à-vis des PDGISTES Bongoïstes: stratégie basée sur l'argent. Sans argent le PDG est un bateau fantôme et les PDGISTES des déshérités.
J'avais dit dans un post daté du lundi 29 juin 2015, qu' "Entre Faustin Boukoubi et Pacome Moubelet, Ali Bongo a fait son choix. Entre "HÉRITAGE et MODERNITÉ" et le "MOGABO" y a pas match, Ali Bongo a fait son choix. Et je posais, cette question à Alexandre Barro Chambrier: "Peut-on critiquer le MOGABO et réaffirmer son allégeance indéfectible au distingué camarade président?" Je suis toujours dans l'attente de la réponse.
Ali Bongo en recevant les parlementaires de son parti ce mercredi 1er juillet n'a fait que confirmer mes dires et, bien sûr, il est allé au-delà par la menace de la dissolution de l'assemblée nationale.
Les Héritiers et autres dépositaires du Bongoïsme n'ont toujours pas compris qu'Ali Bongo affiche un ras-le-bol vis-à-vis du système hérité d'Omar Bongo.
Dès sa prise de pouvoir en 2009, et dans une certaine précipitation, Ali Bongo aurait voulu dissoudre le PDG afin d'éliminer politiquement tous les barons issus du pouvoir d'Omar Bongo. Cette baronnie qui le méprisait, qui le sous-estimait, qui voyait en lui un incapable, un président par défaut. Tous pensaient faire d'Ali Bongo une marionnette, un prête-nom,un béni oui-oui, un factotum tout simplement.
Ali Bongo rêvait de les descendre de leur superbe, à tous ces idéologues du PDG et autres caciques qui semblaient intouchables du haut de leur puissance avec leurs charges inamovibles.
Ali Bongo, dont les qualités politiques étaient inconnues de tous, a vu venir le coup. Habile, Il a su, que dans l'exercice du pouvoir, le temps est meilleur conseiller. Ali a donc pris son temps. Le temps pour vider le PDG de toute sa splendeur.
En 2013, il pensait que le temps était venu pour lui, de frapper un grand coup. Introduire ses "hommes" dans les organes de direction du parti afin de le décapiter. Décapiter ce parti d'ayants-droits et d'arrogants parasites dont il n'avait pas la main.
Cette année là, le Xème congrès du PDG lui donne une occasion pour s'imposer.
C'est l'échec!
La suite on la connaît, Ali Bongo et sa clique d'Émergents sont mis en minorité.
Les candidatures de Pacome Moubelet, de Bilié Bi Nze et de bien d'autres sont rejetées par les courants Bongoïstes et autres vieux caciques du PDG. Faustin Boukoubi est reconduit sans vote, sans adversaire, par acclamation dans son poste de SG du parti.
Les Bongoïstes jubilent, ils ont gagnés face aux Émergents "profito-situationnistes".
Ali Bongo sort perdant de ce Xème congrès.
Ce forcing des Bongoïstes face au distingué camarade va leur coûter cher.
Aussi, il a mît le groupe des émergents dans une situation de revanche. Comme on le dit chez nous,"l'oiseau oublie le piège, mais le piège n'oublie pas l'oiseau". Il ne peut y avoir deux crocodiles dans le même marigot.
L'échec patent lors du Xème congrès du parti aura permis à Ali Bongo et son équipe de développer une stratégie infaillible vis-à-vis des PDGISTES Bongoïstes: stratégie basée sur l'argent. Sans argent le PDG est un bateau fantôme et les PDGISTES des déshérités.
Ali Bongo le sait, mieux que quiconque, que les PDGISTES sont une secte à l'image de son gourou. Ils aiment l'argent, les promotions, les honneurs, ils n'aiment pas leur pays ni les gabonais. La faim au ventre le loup sort du bois, les robinets de l'argent facile étant fermés, les PDGISTES sortent de la forêt.
"Héritage et modernité" des pompiers pyromanes qui instrumentalisent les maux qu'ils prétendent combattre. Si ABC et sa bande de copains auraient eu les faveurs d'Ali comme les autres du MOGABO, auraient-ils fait leur déclaration? La bouche pleine ne parle pas!
La déclaration d'Alexandre Barro Chambrier (ABC) et ses copains manque de pugnacité et arrive trop tard. Le seul mérite de cette déclaration est de mettre sur la place publique ce qui se trame au sein du PDG depuis le Xème congrès.
Avec "Héritage et Modernité" nous avons en face de nous des gens qui en 2009, ont soutenu Ali bongo contre le peuple Gabonais. Aujourd'hui, ces mêmes-là veulent nous vendre un Ali Bongo mauvais président. Au fait, de qui se moque-t-on?
Que peut-on attendre de ces personnalités à l'omniprésence médiatique qui contribuent à induire un pays dans le mensonge? De tous ces faussaires, qui revendiquent un héritage idéologie au sein d'un parti politique qui, depuis 48 ans ruine un pays. Rien!
Le PDG peut imploser mais le changement ne viendra jamais par eux. Tous ces gens sont des prédateurs, pour certains de père en fils.
Ils réclament et se réclament de la liberté et de l'indépendance mais, au final, c'est pour dire tous la même chose, comme des enfants devant une glace à la vanille: "nous réaffirmons notre soutien au distingué camarade président".
La menace de la dissolution de l'assemblée fait dire à tous qu'avec de l'argent sur la table, Ali Bongo est capable de renouveler numériquement tous ses frondeurs. Et sans regrets!
Ainsi, face à cette meute de vautours, Ali Bongo tel un chef de guerre a gagné, il est vainqueur n'en déplaise. Rien ne l'ébranle même pas ces trois actes de naissance. D'ailleurs, nous sommes dans l'attente du 4 ème.
À Alexandre Barro Chambrier (ABC) le distingué camarade a été clair " si tu es député c'est parce que je t'ai investi". En français facile: alors merde, tais-toi ou dégage!
ABC et ses copains n'ont pas compris, que les temps ont changé: le Gabon de PAPA c'est fini!
Pour eux, c'est maintenant où jamais que commence le courage.