Libreville – C’est le creuset du discours du Ministre gabonais délégué aux Affaire Etrangères, Dieudonné Nzengué, prononcé à l’occasion de la journée mondiale des refugiés le 20 juin.
A l’instar de la communauté internationale, le Gabon a commémoré le 20 Juin 2015 la journée mondiale des refugiés couplée avec celle des refugiés Africains.
Dans son allocution circonstancielle, le Ministre délégué aux Affaires Etrangères, Dieudonné Nzengué s’est longuement appesanti non seulement sur la genèse de cette journée, mais encore et surtout la position du Gabon par rapport à la gestion des refugiés.
Pour le membre du gouvernement, c’est le 4 Décembre 2000 sur la base de la résolution 55/76 des Nations Unies qu’a été instituée cette journée mondiale dont le but recherché est de sensibiliser d’avantage l’opinion sur la visibilité d’un phénomène qui affecte l’humanité avec notamment plus de 50 millions de personnes (Hommes, Femmes et Enfants) contraintes de quitter leurs pays du fait des guerres, famines et violences, lequel a-t-il ajouté a connu un pic en 2013 par un nombre de déplacés sans égal avec ceux enregistrés antérieurement .
« Nous sommes solidaires avec les refugiés et les demandeurs d’asile car les refugiés sont des personne ordinaires dans une situation exceptionnelle et transitoire », a lancé Dieudonné Nzengué, qui a précisé que, le Gabon fort de son statut de pays à l’hospitalité légendaire, compte à ce jour sur son territoire près de 3000 refugiés et demandeurs d’asile, ce qui a-t-il ajouté cadre avec la signature dernièrement de ‘’La Déclaration de Carthagène’’ qui fait du non refoulement de la personne un principe de la charte des droits de l’Homme, en plus d’observer scrupuleusement la loi 5/98 du 5 mars 1938 portant statut des refugiés et la création du conseil national des refugiés (CNR) qui sont autant de paramètres pour garantir le droit d’asile et marquer la volonté des autorités gabonaises à respecter les clauses internationales.