Libreville - Des organes nationaux participatifs et permanents en matière de droits humains vont bientôt être mis en place au Gabon, après l’atelier de consultation nationale qui s’est jeudi dernier en présence du ministre des Droits Humains de l’Egalité des Chances et des Gabonais de l’étranger.
Axé sur le thème : ‘’la coordination pour la rédaction des rapports, la réponse aux communications, les plaintes individuelles et le suivi des recommandations des mécanismes internationaux et régionaux’’, cet atelier doit aboutir à la création des organes nationaux participatifs et permanents.
D’où la nécessité d’apporter, à travers cette rencontre, un appui technique aux participants, notamment en ce qui concerne la création et le renforcement des capacités des organes nationaux participatifs et permanents de coordination.
Il est existé une pluralité de structures spécialisées en droits humains, mais on note une absence de coordination entre elle, a fait observer le ministre gabonais des Droits humains, Alexandre Désiré Tapoyo, à l’ouverture des travaux de cet atelier.
‘’C’est pour pallier à cette carence que nous avons appelé à la tenue de cette consultation nationale’’, a expliqué Alexandre Désiré Tapoyo, avant d’ajouter : ‘’nous voulons croire que les résolutions de cette consultation nous mèneront résolument à l’érection d’une véritable plate-forme durable de coordination’’.
Le Gabon est l’un des premiers pays à bénéficier, au niveau de la sous région d’Afrique centrale, d’une formation axée en droits humains, a relevé le secrétaire général de la Commission nationale des Droits de l’Homme, Joseph Ondo Eva.
L’Assemblée générale des Nations Unies proclame la Déclaration universelle des Droits de l’Homme comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations, afin que tous les individus et tous les organes de la société s’efforcent, par l’enseignement et l’éducation, à développer le respect de ces droits et libertés, et d’en assurer, par des mesures progressives d’ordre national et international, la reconnaissance et l’application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes, que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.