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une vingtaine de députés réclament un congrès extraordinaire pour mettre fin au malaise qui ronge le parti au pouvoir
Publié le lundi 29 juin 2015   |  gabonactu


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© Autre presse par DR
Les PDGistes en conseil national impromptu


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Libreville – Plus d’une vingtaine de députés et hiérarques du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 47 ans) ont appelé samedi à Libreville le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba par ailleurs président de ce parti a convoqué urgemment un congrès extraordinaire pour, disent-ils, mettre fin au malaise qui règne dans le parti depuis quelques années.

« Nous sollicitons la tenue d’un congrès extraordinaire dit de clarification », souligne une déclaration solennelle lue par l’ancien ministre du pétrole, le professeur Alexandre Barro Chambrier.

Ces frondeurs s’estiment être relégués au second plan dans la gestion des affaires publiques quand bien même selon eux, leur rôle était décisif lors de l’élection de 2009 remportée par Ali Bongo Ondimba.

« Les acteurs ayant joué un rôle déterminant à l’occasion de présidentielle de 2009 parce que disposant d’une base politique, donc détenteur d’une légitimité démocratique, se voient étonnamment relégués à l’arrière-plan voire poussés vers la porte de sortie par d’habiles profito-situationnistes, aux chaussures enfoncées dans la boue des chemins tortueux de l’enrichissement astronomique sans cause », affirment les frondeurs dans leur déclaration.

Cette mise à l’écart et la stigmatisation qui s’ensuivent sont l’œuvre des « proches du chef de l’Etat », soutiennent-ils.

Les auteurs de cette déclaration aux allures de procès contre l’entourage du chef de l’Etat ont martelé qu’ils ne quitteront pas le parti au pouvoir qu’ils aiment tant. Ils ont cependant décidé de créer un courant politique au sein du parti qu’ils ont baptisé « Héritage et Modernité ». L’objectif du courant est de promouvoir et renforcer la démocratie interne au sein du parti.

La création de cette tendance fait suite à la création il y a quelques semaines, par des fidèles d’Ali Bongo Ondimba d’un mouvement politique donnant l’impression de concurrencer le parti au pouvoir. Il s’agit du Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba (MOGABO).

Le MOGABO, selon ses créateurs, est un mouvement dit citoyen qui vise à « soutenir et mieux expliquer » l’action politique du chef de l’Etat qui fait l’objet des vives critiques de la part de ses opposants.

Les frondeurs, mécontents, affirment plutôt le MOGABO fait courir le risque d’une scission au sein du parti. C’est pourquoi ils demandent au président Ali Bongo Ondimba de convoquer un congrès qui ramènera l’ordre dans la maison.

Créé le 12 mars 1967, le PDG a tout de suite été érigé en parti unique. Il a perdu ce statut au lendemain de la conférence nationale de mars et avril 1990. Le parti est cependant resté au pouvoir malgré le retour du multipartisme en 1990.

Le déchirement du parti a démarré suite au décès en 2009 de son Président fondateur, Omar Bongo Ondimba.

Sydney Ivembi & Xinhua

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