Ayant lancé leurs activités au Gabon en juillet 2005, «Les volontaires Japonais» ont soufflé, le 26 juin courant, la 10e bougie de leur présence dans le pays.
A l’occasion de la célébration du 50e anniversaire du Service des volontaires japonais dans le monde, les «volontaires» en activité au Gabon ont fêté, le 26 juin dernier, leur 10e année de présence dans le pays. Lancées pour la première fois au Laos en 1965, les activités de la Japan overseas cooperation volunters (JOCV) n’ont démarré au Gabon qu’en juillet 2005. Depuis lors, 122 volontaires ont été accueillis dans le pays, qui en compte actuellement 18, en service à Libreville, Lambaréné, Franceville, Mouila, Tchibanga et à Oyem, avant l’arrivée de neuf autres, attendus pour les mois qui viennent.
Présenté comme un service de coopération technique de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), la JOCV s’inscrit dans «la participation citoyenne au développement socio-économique du Gabon, l’approfondissement des bonnes relations de coopération et d’amitié entre le Japon et le Gabon et la restitution des expériences du volontariat au Japon». «Pour mémoire, en 1959 déjà, le Dr Isao Takahashi avait travaillé de tout son cœur comme volontaire durant plusieurs années dans l’hôpital mondialement connu du Dr Albert Schweitzer à Lambaréné», a rappelé la chargée d’affaires à l’ambassade du Japon au Gabon, avant d’ajouter : «Aujourd’hui, le programme d’envoi de volontaires est considéré comme un symbole vivant de l’amitié entre le Gabon et le Japon».
Avec des représentants dans des structures de santé, des écoles, des universités et des plantations, la JOCV dit souhaiter «continuer d’épauler, avec la même ferveur, le gouvernement du Gabon, en lui renouvelant sans cesse son soutien dans l’amélioration du cadre économique et social, pour favoriser le bien-être des populations». D’autant que, a soutenu le représentant résidant de la Jica, pour une durée de deux ans, «les volontaires ont communément la volonté de se donner à fond au profit de la population de leur pays d’accueil, dont ils adoptent tous la même méthode de collaboration, en vivant et travaillant au sein des communautés locales». Le Japon a notamment œuvré dans de nombreux projets, à l’instar du programme de «Dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine», lancé en 1997, qui compte 54 projets pour un montant total de 3 016 239 euros, soit près de 2 milliards de francs, en plus des aides non remboursables dans le domaine de l’environnement et de pêche, et l’accompagnement technique. Un engagement salué par Théo Sidoine Mouissi Mickele, représentant du ministère des Affaires étrangères.