Une caravane de prévention et de sensibilisation sur la corruption et le blanchiment des capitaux en milieu scolaire se tient du 22 juin au 10 juillet prochain à travers le pays.
A l’initiative de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), une caravane de prévention et de sensibilisation sur la corruption et le blanchiment des capitaux en milieux scolaire se tient du 22 juin au 10 juillet prochain à travers le pays. Organisée en partenariat avec l’Agence nationale d’investigation financière, le Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud) et plusieurs Organisations non gouvernementales (ONG), cette initiative a démarré par Oyem, avant Port-Gentil du 29 au 30 juin prochain, et de nouveau la province du Woleu-Ntem jusqu’au 10 juillet prochain. L’objectif recherché est de «réduire significativement le phénomène de la corruption au Gabon», note-t-on. Il s’agira concrètement d’organiser une série d’ateliers de sensibilisation et de renforcement des capacités des acteurs au développement et de la population.
Au titre des ONG participantes, l’on dénombre, notamment, le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) qui animera, à Port-Gentil, un séminaire de formation du secteur privé sur la lutte contre la corruption. L’ONG Brainforest, quant à elle, sillonnera le Woleu-Ntem pour une mission de sensibilisation et d’information sur la lutte contre la corruption dans le secteur forestier portant sur l’exploitation illégale du Kévazingo. Susceptibles d’être soit auteurs ou victimes de la corruption, dix entreprises pétrolières et 20 petites et moyennes entreprises (PME) des secteurs du transit, import-export, du commerce et des BTP prendront part à ce séminaire. La formation mettra un accent particulier sur le développement des compétences, l’adoption de bonnes pratiques, la question des normes et de la déontologie. Des points focaux seront, par la suite, installés dans chaque entreprise.
Rappelons que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Document de stratégie de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux (DSLCCBC).