La direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP) initie, le 25 juin courant, une rencontre avec les petites et moyennes entreprises (PME) locales.
Prévue pour se tenir à la Chambre de commerce le 25 juin courant, une rencontre réunira plus de 350 petites et moyennes entreprises nationales autour du directeur général du Budget et des Finances publiques (DGBFIP), en présence du ministre en charge des PME, Gabriel Tchango. Organisée dans le cadre de l’exécution du budget 2015, qui consacre la mise en œuvre effective de la budgétisation par objectif de programmes (BOP), cette rencontre se veut un échange franc entres les patrons de PME et l’administration publique. «Ils me diront ce qu’ils reprochent à l’Etat et je leur dirai également ce que l’Etat leur reproche, pour que nous regardions tous vers l’avenir, pour une meilleure collaboration», a récemment indiqué Jean Fidèle Otandault, selon qui les stratégies mises en place jusqu’à lors, qui étaient supposées venir en aide aux petites boîtes privées nationales, n’ont pas marché en raison du climat de méfiance née du traitement réservé à la dette intérieure conjugué à l’absence de responsabilité de plusieurs entreprises.
Initiée alors que diverses rencontres ont déjà eu lieu, sans que rien n’ait permis d’aider véritablement les PME locales, cette rencontre se donne pour objectif de rompre avec la réticence des pouvoirs publics et des banques, qui rechignent de plus en plus à prêter. Pour Jean Fidèle Otandault qui n’entend pas éluder «les questions qui fâchent», «ce sera l’occasion de décliner (sa) vision des PME-PMI dans le contexte actuel, les attentes de l’administration dont (il a) la charge et de voir dans quelle mesure nouer avec ces dernières un partenariat viable». Il s’agira notamment de proposer aux PME une «Charte de l’entreprise citoyenne». La rencontre vise également à «vulgariser le nouveau système de management de l’action publique, communiquer sur les nouvelles modalités d’exécution du budget, présenter aux PME-PMI les mesures prévues par l’administration publique pour leur meilleure prise en compte dans la gestion de la commande publique».