Dans le cadre de la célébration de la 5e édition de cette journée institutionnalisée par les Nations-Unies en 2010, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) a lancé une opération d’information à Libreville, Akanda et Owendo.
La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) entend affirmer davantage son engagement pour la cause des veuves, bien souvent peu ou mal informées sur leur véritable statut. Une situation avec laquelle veulent rompre les responsables de la FSBO, qui organisent les 23, 24 et 25 juin courant, une campagne de sensibilisation et d’information dans les mairies de Nzeng-Ayong, Owendo et Akanda. Une façon d’aller au contact des populations pour recueillir leurs préoccupations et les orienter.
Bien que des textes législatifs et réglementaires visant la protection des veuves et orphelins aient été adoptés, notamment après l’adoption en 2010 par l’Assemblée générale des Nation-unies d’une journée exclusivement dédiée aux veuves, nombre de personnes concernées sortent encore lésées de leurs unions avec des conjoints disparus. Si ces situations sont quelques fois engendrées par les familles des disparus, au nom d’une sacro-sainte tradition, pour la FSBO, la solution serait à rechercher dans la vulgarisation des textes en faveur des veuves et de leurs progénitures. «Bon nombre de veuves, victimes de traitements avilissants, ignorent encore les mécanismes d’accès à leurs droits de conjoints survivants», laisse-t-on entendre à la FSBO.
Les consultations juridico-administratives ont notamment pour objectifs de «sensibiliser les populations sur les questions liées à la problématique de la veuve et l’orphelin ; mobiliser les institutions et administrations intervenant dans le parcours administratif du conjoint survivant ; permettre aux conjoints survivants et à leur famille de s’approprier les nouvelles dispositions règlementaires et législatives, et former les relais d’information (agents administratifs, autorités locales), qui reçoivent les veuves et les orphelins, sur ces nouveaux textes pour qu’ils soient au fait des changements et qu’ils sachent répondre aux personnes qui viennent leur demander conseil». Dès la première journée, des agents du ministère en charge de la Prévoyance sociale ont appuyé le travail des bénévoles de la FSBO, qui a installé plusieurs points de sensibilisation à travers les grands lieux de concentration du 6e arrondissement de Libreville, l’un des plus peuplés de la capitale.
