Libreville – Cette nouvelle trouvaille n’est pas sans relever à l’opinion, les aspirations profondes des membres de cette entité syndicale.
Les membres adhérents et sympathisants de la convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (CONASYSED) étaient réunis lundi 22 Juin 2015 en assemblée générale au rond point de la démocratie, pour apprécier le contenu de leur cahier des charges et éventuellement évaluer les avancées significatives obtenues à ce jour.
Après qu’il ait relevé ce qu’il a appelé « un mépris de la personne enseignante », Simon Ndong Edzo, le modérateur principal de ce groupement syndical a fait référence à une réunion tenue Vendredi dernier entre les autorités du ministère de l’Education Nationale et les syndicats du secteur, au cours de laquelle de nombreux syndiqués auraient été interdits d’accès , ce qui a fait dire à l’un des membres en l’occurrence Patrick Mombo que la réponse doit être proportionnelle.
Puis ayant entendu les uns et les autres sur un certain nombre de points, Simon Ndong Edzo a réitéré que le dossier n’avancerait pas, puis de façon unilatérale il a dit ceci : « Nous repartons en grève pour demander la libération de nos bons de caisse, pour le paiement de la PIP (Prime d’Incitation à la Performance) du premier et du second trimestres 2015, et enfin pour le paiement intégral de la prime d’incitation à la fonction enseignante (PIFE) dont le délai d’octroi est passé depuis le 5 Juin dernier ».
De plus, il a ajouté que cette grève « ne se passera pas dans les maisons ni dans les établissements scolaires, mais plutôt au ministère de l’éducation nationale parce que c’est là-bas que le problème se pose ». Comme on le voit, les efforts fournis par les autorités du ministère de l’éducation nationale à travers le ministre Ida Reteno Assonouet qui se bat inlassablement pour satisfaire les doléances des enseignements, passent pour négligeables aux yeux des membres de la CONASYSED lesquels par leurs agissements donnent l’impression de ne rechercher rien que leurs avantages personnels, d’où ils sont prêts à tout même hypothéquer l’organisation des examens de fin d’année scolaire.