Libreville – Le nouveau Secrétaire général du Syndicat des enseignements de l’éducation nationale (SENA), Louis Patrick Mombo élu le 21 juin 2015 dernier au terme d’un congrès ordinaire a dénié mardi à Libreville toute autorité à son prédécesseur Fridolin Mve Messa et a par la suite qualifié de fantaisistes les exclusions prononcées par ce dernier de ce mouvement syndical.
« Les exclusions prononcées par Fridolin Mve Messa sont des simples fantaisies », a déclaré M. Mombo.
En temps normal « Le secrétaire général n’a pas qualité d’exclure un autre membre du bureau national », a déclaré M. Mombo dans une interview exclusive à Gabonactu.com. Il a indiqué par ailleurs que seul le congrès est habilité à statuer sur la question. Pour lui, Fridolin Mve Messa a perdu la qualité de secrétaire général du SENA parce que son « mandat avait expiré depuis le 4 avril 2015 ».
Le nouveau secrétaire général du SENA qui s’estime être légitime a rappelé que « le congrès avait pour objectif de combler le vide juridique ». Devenu, simple militant de base, Fridolin Mve Messa n’a plus qualité, d’après Louis Patrick Mombo, de parler au nom de ce mouvement syndical.
Le 6e congrès ordinaire du SENA a été organisé du 20 au 21 juin 2015 à la Chambre de commerce de Libreville par les membres frondeurs de l’organisation dont l’irréductible syndicaliste Marcel Libama. Ils contestaient l’autorité de Fridolin Mve Messa, le secrétaire général sortant, qui aurait prorogé plusieurs fois la date de la tenue du congrès sans consulter le bureau national ni toute autre instance dirigeante à l’instar du conseil exécutif ou de l’assemblée générale.
L’ancien secrétaire général du SENA a annoncé l’organisation de son congrès du 27 au 28 juin prochain. Un congrès que le nouveau bureau considère déjà comme un « non évènement ».