Libreville (Gabon) - Les enseignants gabonais, regroupés au sein de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED,) ont démarré, mardi à Libreville, une grève d’avertissement de quatre jours qui risque d’empêcher le bon déroulement des examens.
Les grévistes exigent le paiement immédiat de la Prime d’incitation à la performance (PIP), de la Prime d’incitation à la profession enseignante (PIFE) et la libération, par les autorités, des bons de caisses et de la PIP du 4ème trimestre 2014.
"Nous rentrons en grève pour demander la libération de nos bons de caisse (…), pour le paiement de la PIP du 4ème trimestre 2014 et enfin, pour le paiement intégral de la PIFE’’, a déclaré Simon Ndong Edzo, délégué général de la CONASYSED.
Pour Patrick Louis Mombo, nouveau responsable du Syndicat de l’éducation nationale (SENA), "il faut une réponse proportionnelle de la tutelle", faisant allusion à la réunion ayant regroupé, vendredi dernier, les autorités du ministère de l’à‰ducation nationale et les syndicats.
Par ailleurs, les leaders syndicaux ont indiqué que toutes les manifestations liées à la grève se dérouleront au ministère de l’Education nationale. Appel a été lancé aux enseignants pour qu’ils se retrouvent mardi au ministère de l’à‰ducation nationale pour manifester leur mécontentement.
Cette grève d’avertissement intervient à quelques semaines des examens de fin d’année scolaire, notamment le Certificat d’étude primaire (CEP), le Brevet d’étude premier cycle (BEPC) et le Baccalauréat prévue au mois de juillet prochain.
De février en avril dernier, écoles, collèges et lycées publics étaient fermés suite à une grève des agents de l’administration publique gabonaise réclamant une augmentation salariale.