En prélude à la présentation officielle du nouveau système de rémunération des agents publics de l’État, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative en a exposé, le 21 juin dernier, ses articulations à ses collègues du gouvernement.
C’est le 26 juin prochain que les agents publics seront édifiés sur les améliorations apportées par le nouveau système de traitement au sein de la Fonction publique. Auparavant, le ministre de la Fonction publique a trouvé judicieux de restituer les conclusions à ses collègues afin de leur permettre de mieux en saisir les particularités et innovations.
Ce nouveau système salarial, attendu par l’ensemble des agents publics le 25 juillet prochain, devrait permettre de corriger les inégalités, le manque de performance, l’absence d’attraction et de compétitivité de l’administration. «Le nouveau système doit, non seulement, procéder à un traitement du Smig, mais également, garantir une rétribution différenciée de l’ancienneté et des performances individuelles», a indiqué Jean Marie Ogandaga, relayé par le quotidien L’Union. Soulignant que, dans un premier temps, il s’est agi de réaménager la grille de rémunération afin de rendre opératoires les grades, il a précisé que la système de rémunération va passer d’un système de grille unique à un système de pluralité de grilles, en fonction des spécialités. «Pour mener à bien cette action, il est indispensable, de réviser plusieurs textes législatifs et réglementaires, qui constituent le fondement de tout système de rémunération».
Selon Jean Marie Ogandaga, le nouveau système prend en compte le revenu minimum à 150 000 francs, ainsi que la revalorisation des faibles rémunérations. Ce qui aura un effet immédiat sur les pensions de retraite directement indexées sur le solde indiciaire. «Le NSR sera basé sur les principes d’équité, d’attractivité, de compétitivité et de performance individuelle et collective. Il présentera plusieurs grilles composées de grilles sectorielles prenant en compte la particularité de certains emplois et d’une grille rémunérant les agents des autres secteurs d’activité en fonction de leurs spécificités», a-t-il souligné.
Lors des négociations salariales pouvoir/syndicats de décembre dernier, les responsables syndicaux avaient exprimé des besoins que le gouvernement avait jugé excessifs, notamment un Smig à 300.000 francs un point d’indice de 150 points supplémentaires et de la valeur indiciaire à 1500 francs, la réduction de la durée de la carrière de 37 à 20 ans ainsi que le relèvement et le nouveau mode de calcul de la pension retraite.