Affaire Dr Max Filla : La présidence dénonce la pression faite sur la justice par les médecins grévistes #aLibreville

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Affaire Dr Max Filla : La présidence dénonce la pression faite sur la justice par les médecins grévistes

Publié le samedi 20 juin 2015 | Gabon Actu

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Alain-Claude Billie By Nzé, Porte-parole de la présidence de la République

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Libreville – Le porte-parole de la Présidence de la République, Alain Claude Bilié By Nzé a fustigé vendredi à Libreville dans une conférence de presse la grève illimitée déclenchée le 16 juin dernier par les médecins exerçant dans les hôpitaux publics et privés du Gabon pour exiger la relaxe de leur collègue, Max Filla emprisonné depuis 4 mois pour erreur médicale présumée.

« On ne doit pas faire pression sur la justice », a dénoncé M. Bilié By Nzé, déplorant par la suite le comportement aux allures irresponsable des médecins grévistes. Pour le porte-parole, la justice doit continuer à faire son travail pour garantir son indépendance.

Le Dr Filla avait opéré, dans sa clinique privée, une femme qui devait accoucher des jumeaux mais que tous les centres de santé en grève avaient refusé de recevoir. L’opération s’était apparemment bien déroulée. Les deux enfants sont vivants jusqu’à ce jour mais la maman est décédée d’hypertension artérielle 3 jours après l’opération.

La famille de la patiente a porté plainte et obtenu l’incarcération à la prison centrale de ce médecin. Les médecins grévistes ont affirmé jeudi dans point de presse avoir entamé des pourparlers depuis 2 mois mais sans succès. Selon les grévistes tous les hôpitaux du secteur public et du privé devaient être fermés dès ce vendredi pour accentuer la pression sur les autorités.

Selon Alain Claude Bilié By Nzé, aucun devoir de solidarité envers son collègue ne peut justifier le débrayage des médecins. « Si chaque corps de métier se mobilise pour soutenir ses collègues, on ne pourra pas s’en sortir », a-t-il souligné avant d’en appeler à la conscience professionnelle des hommes en blouse et de la responsabilité qu’il les engage en cas de problème. Le médecin étant un justiciable comme tout autre citoyen.

Sydney IVEMBI

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