Après cinq jours de travaux, l’atelier des informaticiens de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) zone Afrique s’est achevé le 19 juin courant à Libreville. Réactions de quelques participants sur les enseignements de ce conclave axé sur la gestion des crises sanitaires.
achir Chaibou (Niger) : Nous venons de terminer l’atelier des informaticiens de l’OMS de la zone africaine. C’était un conclave d’échanges, d’informations et de partage d’expérience.
Arlette Kibila (Congo-Brazzaville) : Je fais partie du bureau régional de l’OMS et nous avons un système centralisé qui gère tous les bureaux pays de l’Afrique, au nombre de 47. Nous sommes donc réunis ici depuis le 15 juin dernier afin de discuter de tout ce qui est aspect technique, dans le cadre de la santé au sein des pays concernés. Nous avons donc débattu sur la stratégie afin de permettre le partage d’informations, notamment dans le cadre de l’épidémie du virus Ebola. Les techniques à mettre en place dans la gestion de ce type d’épidémie étaient également au cœur des travaux.
Djaker Mohamed El Amine (Algérie) : C’était un atelier très instructif. Surtout pour moi qui suis une nouvelle recrue au sein de l’organisation. J’ai donc été édifié sur un certain nombre de procédés pratiques, mais aussi sur l’utilité des technologies de l’information et de la communication (Tic), notamment dans la gestion des épidémies. Cette rencontre m’a également permis d’échanger avec mes collègues de la zone Afrique et de visiter le bureau pays de l’OMS à Libreville.
Jean Tchikaya (Responsable régional des TIC de l’OMS pour l’Afrique) : Cet atelier a fondamentalement pour but de réfléchir sur les stratégies en matière de Tic pour l’OMS au niveau régional, en particulier, mais aussi au niveau international. Car tous les collaborateurs ayant pris part aux travaux ne sont pas forcément au fait de ce que l’organisation prend comme décision en matière de Tic. Cette année, les travaux sont consécutifs à la crise Ebola que certains pays de notre région traversent et continuent de traverser. Il a donc été important de parler des leçons apprises de cette crise, notamment en ce qui concerne les Tic, pour aider ceux-là qui sont sur le terrain à faire convenablement leur travail, notamment en matière de statistiques, de communication, rendre l’information disponible, partager tout ce qui se passe au niveau des pays impactés. Il est donc crucial pour nous de nous adapter, car les Tic évoluent extrêmement vite. D’où la mise en place de nouvelles méthodes de communication avec de nouveaux outils.