Dans le cadre de ses activités estivales, l’association Défis de femmes a lancé, le 18 juin courant, la deuxième édition de son projet exclusivement dédié aux orphelins.
Pour venir en aide aux orphelinats et autres structures d’accueil d’enfants en difficulté de Libreville, Akanda et Owendo, l’association Défis de femmes a lancé, il y a près d’une année, le projet «Vacances pour tous». Pour coller à ses missions, et après l’opération organisée en juillet 2014, dénommée «Un enfant un sourire», rendez-vous a été donné aux orphelins.
Après avoir organisé, en 2014, des activités et animations ludiques au profit de plusieurs dizaines de pensionnaires de diverses structures, à l’instar du Centre d’accueil des enfants abandonnés d’Angondjé, l’édition 2015 s’est ouverte dans la journée du 18 juin courant avec 30 pensionnaires de l’orphelinat Micone de Kinguélé. Pour le secrétaire général de Défis de femmes, il s’agit de renouveler et confirmer le souci et l’intérêt à l’endroit de ces orphelins. «Cette nouvelle édition vise à offrir un cadre ludique aux orphelins et donner à ces enfants qui ont subi le revers de la vie, dès leur plus jeune âge, l’opportunité de sourire et de profiter de leurs vacances», a-t-il confié, avant d’ajouter que l’édition 2015 entend redonner le sourire à plus de 250 enfants. Il s’agira notamment des pensionnaires de l’ONG Micone, SOS mwanas et ceux du Centre d’Accueil d’Agondje
Prévue pour durer un mois, l’édition 2015 a plutôt démarré sous de bons auspices. Toboggan, piscine, trampoline, gags, danse et chants, les enfants ont très vite pris d’assaut la structure qui les accueillait. Pour les jeunes de Micone, à l’instar de Tendresse, visiblement comblée, l’initiative est jugée louable. D’autant qu’elle lui permet de vivre une expérience similaire à celle de l’année dernière. «Ça leur permet de réaliser qu’ils ne sont pas aussi différents que les autres enfants, comme tentent de le faire croire certains. Ça les change aussi, à l’instar de tous les autres, de changer d’air et de rompre avec le stress de l’école, d’autant que la plupart est scolarisée grâce au soutien des uns et des autres», a confié un membre de l’association Défis de femmes, avant d’annoncer que les prochains groupes d’enfants à bénéficier de ces détentes devront se succéder selon un calendrier établi en partenariat avec les centres d’accueil.
