Troisième personnalité de la Police nationale, le Général Timothée Abili est mort ce mercredi 17 juin aux environs de 7 h à Libreville.
La cinquantaine, déjà victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), le Général Timothée Abili était assez souvent malade ces derniers temps. Objet d’un malaise hier autour de 4 heures du matin, il a été interné à la clinique Chambrier où il est finalement mort ce mercredi 17 juin «d’un problème de tension artérielle», selon l’expression d’un officier de la Police nationale.
Le 1er avril dernier, alors que Jean Clotaire Thierry Oye Zué était porté au Commandement en chef des Forces de police nationale, Timothée Abili était nommé comme l’un de ses adjoints, en charge de l’organisation et des personnels. Ce qui n’était qu’une sorte de confirmation à ce poste qu’il occupait depuis février 2012 lorsque Léon Mistoul fut nommé Commandant en chef de la Police nationale. La Lettre du Continent, média d’informations confidentielles, soutenait alors que ce «Téké d’Akiéni (Haut-Ogooué) était chargé par le Palais du bord de mer de surveiller étroitement ses supérieurs hiérarchiques.»
Au sein de la Police, l’homme était connu pour sa grande simplicité. «Il était toujours là, devant le commandement en chef, en civil avec ses casquettes à la Hilarion Nguéma et sa cigarette, et il discutait avec tout le monde, du moins nos supérieurs hiérarchiques», confie un jeune policier l’air triste. Alors qu’ils entamaient un exercice de défilé ce matin, les policiers du camp Michel Bigoundou, plus connu comme l’État-major des Forces de police d’intervention (Fopi), ont dû mettre un terme à cette répétition, à l’annonce de la nouvelle.