Un incendie d’une rare violence a brûlé une dizaine de voitures de luxe dont la valeur est estimée à plus de 100 millions de FCFA, samedi à Libreville, a-t-on appris ce dimanche d’un témoin qui a requis l’anonymat.
Selon le témoin, le feu s’est déclaré au petit matin (5h10) de samedi dans un garage situé non loin des feux tricolores de Plaine Niger, dans le 4ème arrondissement de la Commune de Libreville.
"Les fortes et violentes flammes qui émanaient d’une maison à l’architecture coloniale jouxtant ledit garage, n’ont laissé aucune chance aux voitures de luxe parquées à l’intérieur", a-t-il déclaré.
Une bougie hors de contrôle allumée de toute vraisemblance par une jeune femme (la trentaine révolue) et qui souffrirait de troubles mentaux, serait à l’origine de la catastrophe.
Sorti brusquement de son sommeil appétissant et au goût inachevé, à cette heure précise du levée du soleil où chacun dort encore à poings fermés, le voisinage a accouru, nonobstant une certaine frayeur devant l’immensité des flammes et des épaisses colonnes de fumées noires qui montaient au ciel, pour tenter de sauver ce qui pouvait encire l’être.
Des pères et des mères de familles paniqués et assistés de nombreux jeunes, se sont jetés dans la bataille contre le monstrueux incendie qui, heureusement, ne fera pas de perte en vie humaine.
Sur le lieu du sinistre, les gens allaient et venaient portant chacun un objet, dans l’unique but de circonscrire, bon an mal an, le feu qui se propageait à vive allure et qui ne laissait pas d’espace pour sauver qui des documents qui des vêtements qui de l’électroménager, voire du mobilier.
L’intensité d’un feu attisé par les vents marins forts, a favorisé l’explosion de véhicules calcinés, le tout dans une chaleur dépassant la limite du supportable, a commenté, sur place, un père de famille répondant au prénom Alphonse.
Pour sa part, une quadragénaire qui s’activait à mettre hors de portée des flammes menaçant sa progéniture, a dit devoir la vie sauve aux cris des passants lui demandant se mettre à l’abri pendant que les sapeurs pompiers lançaient l’assaut.
Le propriétaire du garage, un sujet camerounais rencontré sur le lieu de l’incendie et dont le nom n’a pas été révélé, a fondu en larmes, au regard de l’ampleur des dégâts causés par les flammes.
La nouvelle qui s’est vite répandue avant 7h00 a conduits les propriétaires des voitures ayant fait les frais des flammes sur les lieux, pour en savoir davantage.
Quant à la jeune femme de qui le feu est arrivé, elle serait en train de se pavaner, sans le moindre souci, dans les rues du 4ème arrondissement.
Alors que l’enquête se poursuit pour déterminer les coupables, l’on se demande ce que font les autorités compétentes devant cette catégorie de personnes qui constitue désormais une menace réelle et quotidienne des paisibles citoyens.
